La pression s’intensifie. Jeudi, la Commission européenne a stipulé que les entreprises Internet devaient supprimer tout contenu terroriste en ligne de leurs sites Web dans un délai d’une heure, à moins de faire face à la législation de l’UE.
Tout contenu terroriste mais aussi tout contenu « illégal », comme les abus sexuels d’enfants, la contrefaçon, mais aussi la violation du droit d’auteur et l’incitation à la haine et à la violence…
L’année dernière, déjà, les sociétés Internet avaient signé un code de conduite établi par l’UE, promettant de retirer le contenu illégal dans les 24 heures suivant sa publication.
Mais ce délai d’une heure leur paraît improbable, comme l’a déclaré la Computer & Communications Industry Association. « Un délai aussi serré ne tient pas compte de toutes les contraintes réelles liées à la suppression de contenu et incitera fortement les fournisseurs de services d’hébergement à supprimer tout contenu déclaré ».
La recommandation européenne suggère aussi aux pays membres de faire rapport à la commission tous les trois mois sur les progrès et le niveau de coopération qu’ils obtiennent des entreprises pour réduire le contenu terroriste (ou illégal) en ligne.