Les deux lesbiennes, l’une américaine, l’autre italienne, « mariées » dans le Wisconsin en 2014, ont saisi la justice italienne de leur affaire alors que les services de l’état civil ont refusé de faire figurer le nom de la femme italienne au côté de celui de la mère biologique sur les registres.
La cour de Pise a affirmé que ce refus viole les droits fondamentaux de l’enfant né en Italie par fécondation in vitro avec don de sperme anonyme réalisée au Danemark.
Il faudra attendre la confirmation de la cour constitutionnelle italienne pour que le jugement devienne définitif : le juge de Pise, Marco Viani, a indiqué qu’à son sens, la loi qui ne permet pas l’inscription au registre de deux parents de même sexe est « anticonstitutionnelle » parce qu’elle « méconnaît les droits de personnes reconnues par une loi étrangère applicable comme ayant une relation de parentalité et de filiation ».
Encore un épisode du gouvernement des juges…