C’est ce qu’annonce le New York Times : la National Ocean and Atmospheric Administration, qui surveille la Terre au moyen de toute une constellation de satellites d’observation, à la vue de la présentation du travail de l’agence lors d’une réunion au département du Commerce.
 
Le PowerPoint présenté par Tim Gallaudet, chef de la NOAA, révélait un glissement : si naguère celle-ci se chargeait de « comprendre et prédire les changements du climat, du temps, des océans et des côtes », sa mission est aujourd’hui présentée comme se limitant à « l’observation, la compréhension et la prédiction des conditions atmosphériques et océaniques ».
 
Mieux, la NOAA est aujourd’hui au service de « la protection de la vie et des biens, du renforcement de l’économie, et du soutien de la sécurité domestique nationale ».
 
Matériellement discret, le changement est spectaculaire quand on pense que la NOAA a été en première ligne de la diffusion du message climato-alarmiste.
 
On peut même espérer que l’agence s’abstienne désormais de trafiquer les données pour les rendre plus conformes à la théorie du réchauffement, alors qu’elle a été déjà prise plusieurs fois la main dans le sac, notamment lorsqu’elle avait essayé « d’ajuster » jusqu’à le faire disparaître le grand froid de l’hiver 2017 2018 aux Etats-Unis.