Inquiétude chez les réchauffistes : le peuple ne s’intéresse pas assez au climat et au rapport du GIEC

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Et si les peuples n’étaient pas aussi crédules qu’on voudrait qu’ils soient ? Le supposé réchauffement climatique d’origine humaine, rebaptisé « changement climatique » pour ne pas susciter de sarcasmes quand en France Montpellier est bloquée par la neige un 28 février 2018, suscite une série d’articles destinés à renouveler la flamme climato-alarmiste. Le rapport du GIEC sur le climat ne serait pas suffisamment convaincant. Les populations ne s’inquiéteraient pas assez et ne modifieraient pas leurs comportements. Les manœuvres pour imposer une gouvernance mondiale sous prétexte d’urgence climatique susciteraient trop de colère de populations menacées dans leurs souverainetés. D’où ces articles furieux des médias de l’oligarchie pour s’alarmer d’un manque… d’alarmisme.
 

Editorial réchauffiste sur le rapport du GIEC : « Le climat, seul sujet qui importe »

 
Dans le Washington Post, l’éditorialiste réchauffiste Margaret Sullivan, obtuse missionnaire de la pensée unique passée par le New York Times, pousse un cri d’alarme : « La planète est engagée sur la pente abrupte qui mène à sa destruction. Les médias doivent absolument parler du climat comme du seul sujet qui importe ». Rien de moins. Car Mme Sullivan, dont l’échine souple lui vaut une étincelante carrière, est inquiète. D’après elle, le public passe complètement à côté de l’affaire du siècle, et cela bien que les médias rapportent complaisamment les conclusions, arrangées par les politiques, du dernier rapport du GIEC. « Nous, les médias, le public, le monde, avons besoin d’une transformation radicale, et tout de suite », s’emporte-t-elle. Avec, on l’entend, une juteuse disruption technologique à la clé.
 
Toujours dans le Washington Post, on lit qu’Erik Solheim, directeur exécutif du Programme environnemental des Nations unies a lancé : « C’est comme une fumée assourdissante (sic), pénétrante, qui viendrait de la cuisine. Il nous faut éteindre le feu ! » Et pour cela, rien de moins que bloquer toutes les émissions de C02 avant 2050 ou développer des technologies capables de soustraire une masse équivalente de gaz à effet de serre. « Le bilan zéro doit être le leitmotiv mondial », assène-t-il, bien que les pics de C02, dans l’histoire climatique, aient suivi et non précédé les périodes de réchauffement.
 

Le résumé du rapport du GIEC n’aurait pas été assez médiatisé

 
Au demeurant, les responsables des grands médias seraient pour partie responsables, dénonce pour sa part Brian Stelter, de la chaîne de gauche d’information CNN. Quand le « résumé » du rapport du GIEC a été publié, les stations américaines de télévision lui ont accordé quelques minutes quand elles s’étendaient à n’en plus finir sur la visite du rappeur Kanye West à la Maison Blanche, s’inquiète-t-il.
 
Christopher Dunagan, du groupe USA Today, voit dans l’austérité du « résumé » du rapport du GIEC une des raisons de son faible impact sur l’opinion. « Pourtant, j’enjoins à chacun de faire l’effort d’aller au bout du document et de comprendre les conséquences dramatiques qui surviendraient si nous n’agissions pas », s’époumone-t-il. Pour venir à la rescousse, son site va ressortir le film Après le déluge, dans lequel Leonardo DiCaprio joue le rôle de lanceur d’alerte mondial sur les conséquences du changement climatique, accompagné d’une brochette de « dirigeants mondiaux » et autres experts censés apporter des solutions politiques et techniques au problème.
 

50% des Américains croient que le climat change

 
Pour consoler nos médiacrates réchauffistes, une étude de l’université de Yale affirme que plus de 50 % des Américains croiraient que le climat change, ce taux atteignant 65 % dans l’Etat rural du Maine, au nord-est. « Mais cela ne signifie pas qu’ils désirent, ou peuvent, agir », se désole Kathrine B. Morin, sur le média public d’information de cet Etat. Et notre journaliste de débiter le bréviaire du réchauffisme le plus infantile, répétant que « Le changement climatique est le résultat d’une production massive de méthane et d’autres gaz invisibles engendrés par l’exploitation et l’usage du pétrole et du gaz naturel » qui « sont piégés dans le ciel et maintiennent un niveau jamais atteint de chaleur qui normalement ne devrait pas exister ».
 
La rédactrice du média public lance alors son cri du cœur : « Ce qui est fascinant avec les énergies renouvelables c’est qu’elles ne produisent aucune pollution. » L’exploitation et l’exportation des terres et métaux rares pour fabriquer des panneaux solaires dont la durée de vie est d’à peine trente années, le bétonnage massif des socles d’éoliennes géantes et la fabrication de leurs pales de fibre de verre, d’epoxy, de polyester ou d’aluminium ne produiraient donc aucune pollution, de même que l’obligation de compenser leur production aléatoire, inférieure à 25 % du temps, par d’autres énergies ? Le bilan de la voiture électrique, qui nécessite de pesantes batteries gavées de métaux lourds extraits à l’autre bout de la planète serait-il plus favorable que celui d’un moteur à explosion dont le CO2 est recapturé par les océans et la végétation, dont il accélère au passage la croissance ? Motus.
 

Matthieu Lenoir