Entendu par la commission d’enquête parlementaire sur les « ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères » parce qu’il a été, avant la guerre en Ukraine, membre du conseil d’administration de deux grosses entreprises russes, l’ancien Premier ministre François Fillon a affirmé ne pas avoir été « concerné directement par des ingérences russes ». Et de clamer : « A partir du moment où j’ai quitté la vie publique, je suis une personne privée, je mène ma carrière professionnelle comme je l’entends. Si j’ai envie de vendre des rillettes sur la place Rouge, je les vendrai sur la place Rouge. » Cependant, en février 2022, il avait déploré le « refus des Occidentaux » d’écouter les revendications de la Russie au sujet de l’OTAN et affirmé que le conflit aurait pu se résoudre par la voie « diplomatique ».