C’est ce qu’a décidé le parti communiste chinois tant ils sont mauvais : un quart des jeunes Chinois sont au chômage, et la croissance du pays n’a jamais été aussi faible depuis 1976. La cause en est une mauvaise appréciation des planificateurs communistes chinois voilà vingt ans : la transition économique n’a pas pris la forme prévue, ce qui fait que les usines chinoises manquent de bras alors que des millions de jeunes diplômés ne trouvent aucun débouché. Alors que les crânes d’œuf du PCC pensaient passer à une économie caractérisée par les services et le tertiaire, la réalité reste celle de la production industrielle bas de gamme tournée vers l’export massif. Le covid n’aurait rien arrangé. Quoi qu’il en soit les jeunes Chinois diplômés arrivant sur (l’absence de) marché sont découragés. On les appelle la génération « laisse tomber » et le président Xi Jinping est très remonté contre ces défaitistes qu’il appelle à retrousser leurs manches en leur rappelant l’époque où son prédécesseur Mao envoyaient leurs devanciers travailler aux champs. Pendant ce temps, l’immobilier s’effondre et de nombreux promoteurs sont en faillite.