La firme Disney s’est fait depuis de nombreuses décennies spécialiste des films pour enfants, où se trouvent étalés les « bons sentiments », particulièrement au moment de Noël, où les spectateurs sont appelés à dépenser leur argent en famille. Les bons sentiments incluent aujourd’hui l’amour de la diversité sous toutes ses formes, y compris l’homosexualité, et le dernier nanar de Disney, The Naughty Nine, dont le titre français est Mission Cadeaux, met en scène un personnage principal et deux parents gays. Neuf enfants pas sages entreprennent le pillage de l’entrepôt du père Noël pour y récupérer les cadeaux qu’ils estiment leur revenir, et l’un d’entre eux au cours de cette quête appelle un camarade « hottie », ce qui peut se traduire par « bombasse » et traduit en termes de films familiaux Disney l’attirance sexuelle qu’il a pour lui. Pourtant, l’ancien PDG de la firme, qui l’avait quittée en 2020, Bob Iger, en a repris les rênes des mains de Bob Chapek dont il a dénoncé les récentes erreurs, sanctionnées par une diminution de 40 % des parts de marché de Disney et son net recul en bourse. Mais on a beaucoup parlé de cinéma et de télévision, et de l’anarchie sur les plateaux. A-t-il vraiment bien identifié la raison du désaveu du public ? L’adage américain, go woke, go broke, lui paraît-il vrai ? Quand il décide de diffuser The Naughty Nine, produit de la révolution arc-en-ciel fabriqué sous le règne de son prédécesseur, est-ce pour tenter de le promouvoir ou pour vérifier qu’il fait un flop ? Perseverare diabolicum.