Le chômage monte, l’industrie se délite, et le pouvoir ne trouve rien de mieux que supprimer les départements et réduire à douze les régions, préparant la France des Länder à l’allemande pour la dissoudre dans l’Europe. En prime, Ségolène Royal veut marier Nantes à Poitiers, La Rochelle et Angoulême.
Etudes, sondages et colloques sont pour une fois unanimes, les citoyens déplorent que les centres de décision soient trop loin d’eux : conclusion, on supprime des communes, les départements, et on fusionne des régions, prenant le contrepied du souhait général. Pourquoi ?
Une nation démembrée offerte au fédéralisme
Parce que ces grosses entités, ces grands duchés, deviendront semblables aux Länder allemands, et auront des fonctions analogues, et leur propre représentation à Bruxelles, affaiblissant ainsi le pouvoir national. La France des Länder sera plus facile encore à soumettre à l’Europe fédérale. On voit que cette étrange urgence n’est pas seulement une façon de détourner l’attention de la panade économique et sociale où s’est plongé François Hollande, mais une nouvelle avancée du mondialisme. Cerise sur le gâteau, Ségolène – en quoi cela regarde-t-il un ministre de l’environnement – s’est mise en tête de fusionner les pays de Loire avec le Poitou-Charente, ce qui nie tout simplement l’histoire : il serait plus conforme à la logique, en cas de regroupement, que la Vendée regarde au Sud, Angers vers l’Est, et Nantes vers la Bretagne dont elle fut la capitale. Mais, dans notre hexagone humaniste et socialiste, plus un projet va contre la nature et la France historique, plus il a de valeur·