Fin mai, le Japon et les Philippines ont vu une dénonciation vigoureuse de la gestion de la crise du covid et de la surmortalité attribuée aux vaccins ou au refus de soigner en vue de permettre une plus forte diffusion de ces derniers.
Lors d’une manifestation géante au Japon, le 31 mai, dénonçant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la gestion du covid dans le pays, avec son cortège de morts évitables, Kazuhiro Haraguchi – ministre des Affaires intérieures et de la communication il y a une dizaine d’années et figure de la droite radicale japonaise – a prononcé un discours dans lequel il a demandé pardon pour le rôle joué par le pouvoir. Il était lui-même au moment de la crise du covid élu à la Diète japonaise, fonction qu’il occupe toujours. Il a notamment pointé le refus de recourir à des médicaments peu chers comme l’ivermectine pour mieux assurer la distribution des vaccins ARNm, et a dénoncé les effets secondaires de ces derniers dont il estime avoir été lui-même victime.
Haraguchi a ainsi déclaré : « Tant de personnes sont mortes, alors qu’elles n’auraient pas dû. »
Au Japon, la surmortalité est notamment liée au refus de l’ivermectine
De nombreuses sources « alternatives » rapportent le discours de Haraguchi en affirmant qu’il demandait pardon « pour les morts liées au vaccin ». Son discours (visible ici avec des sous-titres anglais) semble sur ce point davantage axé sur les morts causés par le défaut de traitement du covid ; en tout cas la distinction entre les effets du vaccin et ceux du virus lui-même dès lors qu’il n’était pas soigné ne sont pas claires. Mais il y a en tout état de cause un lien indirect.
« A ceux qui ont tragiquement perdu la vie à cause de cette chose biologique et infernale, je tiens à présenter mes condoléances les plus sincères » a-t-il dit, évoquant « les images de ceux qui n’auraient pas dû mourir, la frustration, la tristesse et les sentiments d’impuissance… » Il ajoutait, un peu plus loin : « Lorsque je me déplace dans différentes régions, je vois des personnes qui ne peuvent pas se tenir debout, qui ne peuvent pas marcher, qui ne peuvent pas aller à l’école ou sur leur lieu de travail. »
« Nous avons essayé de lutter avec les médicaments japonais lorsque des armes biologiques comme le corona se sont répandues. Il s’agit de l’ivermectine développée par le Dr Satoshi Omura. Nous avons tenté de porter sa cause devant la Diète nationale, en tant que première proposition de réponse. Mais elle a été rejetée. Pourquoi ? Parce que ces médicaments sont bon marché. Ils n’en voulaient pas parce qu’ils auraient interféré avec la vente des vaccins », a accusé l’ancien ministre, appelant les participants du grand rassemblent à « renverser ces forces démoniaques ».
Kazuhiro Haragushi lui-même affirme avoir contracté une forme de cancer à évolution très rapide après avoir reçu trois doses du vaccin anti-covid, dont deux « provenant de lots létaux », dit-il. Il affirme également avoir échangé avec trois autres membres de l’assemblée législative japonaise qui présentent de graves séquelles de la vaccination, mais qui n’en parlent pas – peut-être en raison de la réticence des figures publiques à parler de leur santé, a-t-il suggéré. Quant à lui, il estime qu’à travers cette maladie, Dieu lui a donné pour « mission » d’enquêter et de se battre. Il a également appelé à renverser le gouvernement en place…
Aux Philippines, la surmortalité des enfants attribuée aux vaccins
Peu de jours avant le rassemblement au Japon, la chambre des représentants des Philippines a été le théâtre d’une audition au sujet des 290.000 décès excédentaires enregistrés depuis le début des campagnes de vaccination. L’avocat Tanya Lat a ainsi fait le lien entre des « turbo-cancers, des myocardites, des maladies frappant des enfants comme s’ils avaient 60 ou 70 ans ».
L’analyste Sally Clark a pour sa part déclaré au cours de son audition que les statistiques de la natalité aux Philippines ne cessent de se dégrader : « Nous avons eu moins de bébés chaque année depuis le début de la pandémie. Ainsi, 2019 a été notre dernière année normale en termes de naissances. » Et 2023 a été la pire… La baisse est significative, selon la statisticienne, et correspond à des constats similaires à ceux faits dans des pays à fort taux de vaccination comme Singapour qui a connu une forte augmentation du nombre des enfants morts-nés et de la mortalité périnatale.
Aux Philippines, cette baisse a connu un fort pic, dit-elle, à partir de mars 2021 et tout au long de cette année-là lors des mises sur le marché des différents vaccins anti-covid.
Le président de la Chambre, Dan Fernandez, a affirmé pour sa part croire en l’existence d’une « corrélation » entre la vaccination covid et la surmortalité.