L’Afrique première victime du réchauffement… avec d’autres !

Afrique première victime réchauffement
 

L’Organisation météorologique mondiale est l’un des innombrables tentacules de l’ONU, et participe comme telle à la propagande sur le réchauffement du climat par l’homme. Son dernier rapport, publié le 2 septembre, affirme que l’Afrique « pâtit de manière disproportionnée du changement climatique ». Selon elle, tout d’abord, « le continent africain s’est réchauffé à un rythme légèrement plus rapide que la moyenne mondiale, soit environ +0,3° C par décennie entre 1991 et 2023 ». Cela entre dans le lot bimensuel de « mauvaises nouvelles » : avant les vacances, c’était la France qui se réchauffe plus vite que le reste du monde, en ce début septembre, c’est le Japon, et très souvent c’est l’Arctique. En fait, si tant est qu’il soit possible de concevoir et mesurer une température moyenne, avec un réchauffement moyen, il y a probablement des endroits qui se réchauffent plus vite, et d’autres qui se réchauffent moins vite. Mais l’OMM ne s’en tient pas là. Elle note des inondations au Niger, Bénin, Ghana et Nigeria et une sécheresse en Zambie avant d’affirmer que « les pays africains perdent en moyenne de 2 à 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) à gérer les extrêmes climatiques, et nombre d’entre eux réaffectent jusqu’à 9 % de leur budget à cet effet », et que « entre 1970 et 2021, 35 % des décès liés au temps, au climat et à l’eau ont eu lieu en Afrique. Pourtant, seulement 40 % de la population africaine a accès à des systèmes d’alerte précoce. Il s’agit de la proportion la plus faible toutes régions du monde confondues ». Ce qui, sous réserve de la validité des données citées, signifie que si l’Afrique souffre plus du réchauffement, c’est qu’elle ne s’est pas donné les moyens de son développement, malgré l’aide qu’elle reçoit. En fait, on pointe ici du doigt la responsabilité d’une décolonisation démagogique.