Un nouveau rapport de la Commission Indépendante britannique pour l’étude des effets de l’Aide (ICAI) anglaise révèle que l’argent dépensé dans l’aide aux pays étrangers favorise la corruption de ces pays. Le rapport affirme que ces aides internationales encouragent activement les pratiques de corruption, comme celle des pots-de-vin.
La couronne britannique a par exemple investi des millions pour aider le Nigeria à lutter contre la corruption dans la police, mais sur place il a été constaté et dénoncé par la population et les observateurs que la police acceptait plus volontiers les pots-de-vin après cette campagne…
Aides internationales : un rapport direct avec la corruption et la pauvreté
Au Népal, un autre programme a poussé les gens à inventer carrément des documents pour recevoir des subventions …
Le rapport conclut que des aides internationales d’un montant énorme ont été gâchées parce que le gouvernement britannique n’a pas mené en même temps une vraie politique capable d’enrayer la corruption dans les pays qui reçoivent ces aides. Il aurait parfois même été jusqu’à investir dans des programmes qui en encourageaient activement la pratique…
L’économie britannique dans la spirale de l’appauvrissement
Le ICAI a fortement critiqué le fait que seule une toute petite proportion de l’immense budget du Ministère du développement international serve spécifiquement à lutter contre la corruption, ses responsables ayant peur d’offenser les politiciens locaux… Selon ICAI, ce ministère serait dans l’incapacité de fournir une aide réelle aux pauvres.
Ces révélations tombent très mal pour David Cameron, qui a pris la décision d’augmenter les aides internationales dès qu’il est devenu Premier Ministre. Il avait promis de dépenser 0,7% du revenu national britannique dans l’aide internationale, malgré l’opposition féroce au sein même de son propre parti. Et il a tenu ses promesses, étendant ces programmes qui accroissent à la fois la corruption et la pauvreté. Avec pour seul remède en bout de chaîne l’ouverture des frontières pour éviter la catastrophe humanitaire, ouverture qui achève de ruiner le Nord.