La grève des pilotes d’Air France n’en finit pas et entre dans sa deuxième semaine : les négociations sont au point mort et les syndicats exigent la suppression totale du projet de Transavia Europe, la filiale low-cost d’Air France à l’origine du conflit.
 
Le PDG Alexandre de Jugniac a annoncé hier qu’il pourrait revenir sur le projet controversé « à contre-cœur », Manuel Valls continue à soutenir la direction…
 

Une grève dramatique pour Air France

 
La grève est dramatique pour la compagnie aérienne, jusqu’à 20 millions d’euros de perte quotidienne d’exploitation, et le PDG a mis en garde : « Aucune compagnie aérienne n’est immortelle, y compris Air France », regrettant que cette grève provoque un désastre économique pour la société qui « était en train de sortir la tête de l’eau », d’où son annonce d’abandon possible même s’il a rappelé qu’il n’en était pas question pour le moment.
 
Cinq syndicats représentant les diverses catégories de personnel d’Air France soutiennent la grève, et réclament un contrat unique pour tous les pilotes du groupe, quelle que soit la marque pour laquelle ils travaillent (Air France, Transavia ou Hop !).
 
Même si la logique économique est là, il est amusant de constater que Manuel Valls continue à soutenir la direction d’Air France dans sa marche vers le low-cost qui exige des salaires à bas coût…