Le Wall Street Journal, très lié à la haute finance américaine, publie aujourd’hui une tribune intitulée « Le débat sur le climat n’est pas terminé » dans lequel son auteur met en garde contre l’instrumentalisation de la science tout en reconnaissant adhérer aux thèses du réchauffement global.
Cet auteur n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit précisément de Steven E. Koonin, ancien sous-secrétaire pour la science lors du premier mandat de Barack Obama.
Koonin affirme que l’idée selon laquelle la science climatique est indiscutable est majoritaire dans les discussions populaires et politiques, alors qu’elle est fausse.
Il regrette notamment qu’une telle affirmation rende impossible les débats sur les politiques menées sur l’énergie, l’environnement ou à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre…
Démocrate et pourtant sceptique ? Koonin va jusqu’à affirmer que la question de la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique n’est pas réglée scientifiquement.
Son propos donne plus de crédit encore aux nombreux scientifiques qui remettent régulièrement en cause la théorie du réchauffement climatique jugée indiscutable par les dirigeants politiques. Avec des milliers de milliards de dollars à la clef… Ceux dépensés pour mener un combat non plus contre, mais pour des moulins à vent, et qui servent une lutte acharnée contre les industries du gaz et du pétrole pourtant indispensables à la reprise économique du pays.