Les « Antifa », cheval de Troie des révolutionnaires aux Etats-Unis, promettent un grand soir
pour le 4 novembre

Antifa Etats Unis grand soir 4 novembre
 
Derrière l’imposture « antifasciste » apparaît au grand jour le cynisme révolutionnaire. Les communistes qui infiltrent les « Antifa » ont décidé que le 4 novembre prochain serait lancée une révolution aux Etats-Unis. Un grand soir, cent ans après le début du sanglant coup d’Etat bolchévique en Russie qui imposa un totalitarisme policier, un système concentrationnaire et une régression économique soixante-dix années durant.
 
Certains considèrent que les Antifa sont les héros modernes de « l’anti-fascisme » qui combattraient le racisme, le sexisme et une litanie d’autres « ismes ». D’autres estiment qu’ils sont les résidus d’une génération d’enfants gâtés exigeant la liberté pour tout. « La réalité est que ces Antifa sont une des armes de l’arsenal communiste pour mettre l’Amérique à genoux », estime pour sa part Mitchell Shaw du site TheNewAmerican.
 

Le groupe Antifa « Refuse Fascism » a interrompu l’autoroute 101 aux Etats-Unis à Los Angeles

 
Mardi 26 septembre à l’heure de pointe à Los Angeles, le groupe Antifa « Refuse Fascism » a bloqué durant une demi-heure le trafic sur l’autoroute 101, axe stratégique qui court du nord au sud de la côte Ouest, brandissant le slogan « Nov 4 it begins » (ça commencera le 4 novembre) et hurlant « Ni Trump, ni KKK, ni fascisme américain ». Oubliant au passage l’origine socialiste de nombreux dirigeants fascistes, Benito Mussolini en tête… et la liberté de circulation, eux qui se targuent de défendre toutes les libertés. Ce type de blocage est régulièrement utilisé, en particulier par le groupe quasi-insurrectionnel et raciste anti-blancs Black Lives Matter (BLM) qui, comme la galaxie antifa, s’inspire du marxisme, de son nihilisme et de sa haine sociale.
 
Le chercheur William Jasper, qui avait infiltré les partis et groupes marxistes durant les années 1970, estime que « ce à quoi nous assistons aujourd’hui avec l’émergence des Antifa, est la reconstitution d’une atmosphère et d’un réseau subversif similaire à celui des années 1960 ». « Ils ont pour objectif affiché de créer un chaos qui rende l’Amérique ingouvernable, menant (espèrent-ils) au renversement du système constitutionnel qu’ils jugent raciste et fasciste, et à l’instauration d’une dictature anarcho-communiste », ajoute-t-il.
 

L’obsession anti-Trump de Refuse Fascism, qui veut occuper les rues des villes

 
Le site de Refuse Fascism publie un texte qui illustre jusqu’à la caricature l’obsession anti-Trump des activistes, obsession elle-même préparée par la propagande ininterrompue des médias de l’oligarchie globaliste : « Occupez les rues et les places dans les villes, tous les jours et toutes les nuits, – sans interruption – jusqu’à ce que notre exigence soit satisfaite : le cauchemar doit cesser : le régime Trump/Pence doit dégager ! » Il poursuit : « Les milliers deviendront des centaines de milliers puis des millions, déterminés à bloquer le grave danger pour le monde que constitue le régime Trump/Pence en obtenant sa destitution. »
 
Mardi sur l’autoroute 101, les policiers californiens arrivés sur place sans tarder ont interpellé huit militants qui bloquaient le trafic. Leur arrestation, évidemment prévue par les activistes, est depuis instrumentalisée pour lever des fonds de solidarité en faveur de la « révolution ». Le groupe fait valoir que les suspects, accusés de violation de propriété, se voient chacun exiger une caution de 5.000 dollars.
 

Le 4 novembre, les polices doivent s’attendre à des blocages par les Antifa et Refuse Fascism : un « grand soir » d’agitation

 
Si le 4 novembre risque fort de ne voir ni prise du Palais d’Hiver ni rébellion de Kronstadt, les Américains doivent s’attendre à une intensification de l’agitation gauchiste des Antifa et de Refuse Fascism (à moins qu’elle ne passe piteusement au second plan derrière un éventuel attentat islamo-terroriste – à nihilisme, nihilisme et demi). « Les polices de tout le pays doivent se préparer à ce 4 novembre », prévient Mitchell Shaw « car même s’ils ne seront probablement pas des milliers, des centaines de milliers puis des millions à participer aux événements prévus à partir de cette journée, on subira de nouveaux blocages et, si l’on s’en réfère au passé récent, certains d’entre eux risquent fort de basculer dans la violence ».
 

Matthieu Lenoir