Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a publié un vidéo-message à l’occasion du « Jour de la Terre Mère » (Mother Earth Day) pour demander à chacun d’inciter les leaders mondiaux à « faire la paix avec la Terre » – comme si la Terre était une interlocutrice, un sujet de droit, une égale avec laquelle on traite.

Aux yeux de Guterres il s’agit bien de promouvoir une dialectique déjà bien huilée, opposant les gens ordinaires aux puissants (comme si la promotion des exigences écologistes n’était pas dirigée de haut en bas, des puissants vers les braves gens) : « J’encourage les gens à élever partout la voix : dans vos écoles, vos lieux de travail, vos communautés de foi et sur les réseaux sociaux. »

Affirmant qu’il faut s’en remettre toujours plus à la sagesse des peuples indigènes pour trouver des solutions, il a déclaré : « À l’occasion de la Journée internationale de la Terre Mère, nous réfléchissons à la relation la plus importante de l’humanité, celle que nous entretenons avec le monde naturel. »

La relation avec Dieu, voyez-vous, ne compte pas. Sauf si l’on considère la « Terre Mère » comme dieu ! Ils ne sont pas loin de l’avouer.

JS