Comment cela s’appelle-t-il ? Corrompre ? Soudoyer ? Acheter de l’espace publicitaire ? La Fondation KR, fleur des écolos extrémistes danois, qui milite pour l’éviction « rapide » des énergies fossiles dans le monde, a donné trois cent mille dollars à la prestigieuse agence de presse Associated Press, AP. Cette entreprise américaine, la plus importante dans le monde de son espèce (4 milliards d’utilisateurs), se flatte d’impartialité, se gardant des extrêmes et de toute idéologie, c’est son fonds de commerce. Elle n’en a pas moins accepté l’argent de la Fondation KR. Et pas seulement d’elle. Et cela se manifeste dans les contenus qu’elle diffuse.
L’AP accepte 8 millions des écolos pour parler du climat
En février 2023, AP a admis avoir reçu huit millions de dollars lors de l’annonce de la création d’une nouvelle équipe spécialisée dans le traitement du changement de climat. La vice-présidente Julie Pace déclarait : « Cette initiative de grande portée va changer la façon dont nous couvrons l’histoire du climat. » Et cela se voit. En novembre et décembre, AP a multiplié les grands articles sur la question. Avec des appels à « sauver la planète en péril » ou des questions du type : « Comment les humains en sont-ils arrivés au bord de détruire le climat ? » On compte sur les doigts de zéro main les papiers où seraient présentées de façon positive ou neutre les questions d’un climato-sceptique.
Le NYP parle de « journalisme prostitution »
En revanche, les grands titres catastrophistes sont monnaie courante : « Le changement de climat menace les moyens de subsistance des Cholitas de Bolivie » (les Cholitas sont les femmes indigènes pauvres, avec leurs grandes jupes et leur melon), ou « Le changement de climat affecte encore plus la santé des femmes. Les militants veulent que les décideurs s’en occupent à la COP28 ». Ou : « 2.000 espèces de plus en danger : le changement de climat est une partie du problème ». Le parti pris est si évident, et si contraire à la prétention de l’Agence AP à « l’indépendance éditoriale » qu’elle a provoqué un article d’opinion incendiaire dans le New York Post : « Désolé : ceci est du journalisme prostitution – payer les médias pour en recevoir l’actualité que vous souhaitez. »
L’AP promeut les écolos, danois ou non, et le Hamas
Mais cette interprétation est maximaliste. Peut-être l’argent n’est-il pas si important que cela. Et que si AP en accepte des écolos, extrémistes ou non, c’est parce que cela va dans le sens de ses convictions. Qui penchent à gauche. A la suite de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier, AP a publié une instruction à l’intention de ses reporters afin qu’ils évitent d’apposer le qualificatif terroriste au Hamas, parce que les mots « terrorisme et terroriste sont devenus politisés, et souvent utilisé de façon inappropriée… AP ne les utilise pas à propos d’actes ou de groupes déterminés, sauf à l’intérieur de citations ». Voilà qui témoigne une prudence extrême dans l’emploi des mots et la qualification des choses, qu’on ne retrouve pas quand AP parle du changement de climat : est-ce que cette affectation de prudence est autre chose qu’un biais politique, qui s’exerce ici en faveur du Hamas et là en faveur des écolos, danois ou non ?