La cour d’appel de l’Etat de New York annule une condamnation d’Harvey Weinstein

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Harvey Weinstein est ce producteur de cinéma de gauche, ami et financier des Clinton, producteur parfois de bons films, très souvent violemment anticatholique, et toujours couvert de starlettes (les photos de Marion Cotillard lovée en robe du soir contre lui en smoking abondent), qui a dégringolé de son piédestal en quelques jours du mois d’octobre 2017 sous l’effet d’une campagne de presse l’accusant de viols et agressions sexuelles. Il fut déchu de toutes ses fonctions, titres et décorations. D’innombrables femmes, 97 pour commencer, (actrices, secrétaires, scénaristes, journalistes, etc.) l’accusèrent alors. Il fut condamné après un premier procès le 11 mars 2020 à 23 ans de prison ferme, qu’il purge en Californie. Le 23 février 2023, il était condamné dans un deuxième procès à 16 ans de prison. C’est cette condamnation que vient d’annuler la cour d’appel de New York. Comme l’autre jugement reste valide, Weinstein reste en prison en attendant son futur procès. Cette décision est une bonne nouvelle pour la justice. Sans doute le personnage n’est-il pas sympathique, et l’exposition des faits connus montre un cynique utilisant sa position éminente pour multiplier ce qu’on appelle la « promotion canapé ». Mais la position de beaucoup des prétendues « victimes » paraît bien fausse. Elles ont participé de leur plein gré à un système qu’on peut assimiler à de la prostitution professionnelle pour en tirer profit. C’est Hollywood entier, producteurs et starlettes, qu’il convient d’envisager. Mais l’agitation féministe s’est greffée là-dessus, par le biais de la campagne Metoo, qui s’est répandue autour du monde et a pesé sur le fonctionnement de la justice américaine à l’époque. Avec le temps, les juges de la cour d’appel de New York sont revenus à une pratique plus réfléchie et pondérée de la justice. C’est une défaite pour Metoo. On ne peut que s’en féliciter.