Les autorités de santé publique du Royaume-Uni enquêtent actuellement au sujet d’une augmentation « inhabituelle » des cas de myocardite sévère chez des nouveau-nés et nourrissons, dans le cadre d’un « cluster » dans le sud du Pays-de-Galles et le sud-ouest de l’Angleterre. 15 bébés ont été touchés et au moins deux d’entre eux ont perdu la vie, selon un communiqué de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Celle-ci explique que ces cas de myocardite sont tous « associés à une infection à entérovirus », sans jamais soulever la question de savoir si les mères de ces bébés, ou les bébés eux-mêmes, avaient reçu le vaccin ARNm contre le covid-19, dont le lien avec la myocardite des jeunes est pourtant reconnu même par ses promoteurs les plus acharnés.
L’alerte lancée le 16 mai par l’OMS précise que les quinze cas de myocardite se sont produits entre juin 2022 et mars 2023. Elle note également qu’au cours des six années précédentes, un seul cas de myocardite néo-natale avait été diagnostiqué dans les hôpitaux concernés par le « cluster ». Un cas supplémentaire, ayant entraîné la mort d’un nourrisson en mars 2022, n’a pas été intégré dans l’enquête car il n’entrait pas dans la période retenue.
15 cas de myocardites graves en dix mois : deux nourrissons sont morts
S’il est établi que les 15 nouveau-nés présentaient des symptômes compatibles avec une septicémie, et que les tests PCR effectués sur neuf d’entre eux ont révélé la présence de deux types d’entérovirus (coxsackie B3 ou coxsackie B4), les autorités sanitaires galloises ont cependant tenu à préciser que ce type d’infection « affecte rarement le cœur », ce que l’OMS n’avait pas cru utile de noter.
Parmi les 15 enfants identifiés, deux étaient morts de leur myocardite à la date du 20 avril dernier, neuf étaient toujours hospitalisés, et quatre recevaient toujours des soins en ambulatoire. Les six restants avaient fait l’objet d’un comptage a posteriori et leur état actuel n’a pas été rendu public.
Paul Alexander, épidémiologiste et ancien collaborateur de l’administration Trump, juge « suspecte » l’explication officielle fournie par l’OMS. « Sur ces 16 cas, 9 ont été prétendument diagnostiqués par des tests PCR et tous ont été testés positifs à l’entérovirus. Le problème, c’est qu’il est notoire que les tests PCR pouvaient produire plus de 95 % de faux positifs pendant la pandémie du covid-19, et ont été utilisés pour faire peur ». « En réalité, n’importe qui peut surcycler ces tests PCR pour produire des faux positifs pour n’importe quel virus, créant ainsi une couverture parfaite. » Ancien conseiller de l’OMS en matière de pandémies, Alexander n’a pas hésité à ajouter : « Si l’Organisation mondiale de la santé est impliquée, la probabilité de fraude et de dissimulation avoisine les 100 %. »
L’OMS incrimine une infection généralement sans lien avec la myocardite
L’accusation est grave et semble même extravagante, mais il reste le fait que le virus incriminé par l’OMS n’est que « rarement » associé à une myocardite, et que toute mise en cause du discours officiel sur l’innocuité des vaccins, loin de provoquer une réponse argumentée, entraîne des vexations de diverses sortes, allant jusqu’à l’exclusions professionnelle ou médiatique.
Devant le caractère inhabituel de cette série de myocardites sévères des nourrissons, le Dr Clare Craig, pathologiste consultant britannique très en pointe dans la mise en évidence des mensonges et des anomalies autour de la crise du covid, a déclaré à l’Epoch Times qu’il y avait « une énorme interrogation sur la vaccination [covid-19] de ces bébés ou de leurs mères ».
La coprésidente de HART, un groupe d’experts britanniques qui partagent les mêmes inquiétudes quant à la réponse de leur gouvernement face au covid, avait déjà mis en évidence la corrélation marquée entre les campagnes de distribution des « vaccins » génomiques de 2021 et le taux d’incidence de la myocardite, qui était alors monté en flèche.
Que la question se pose se justifie notamment par les affirmations du Naomi Wolf, journaliste et docteur en philosophie sceptique face au traitement public de la crise du covid. Lors d’une conférence donnée en mars dernier, elle assurait à Hillsdale College dans le Michigan que « les nanoparticules lipidiques des injections d’ARNm à base de gènes covid ont la capacité de traverser le placenta pendant la grossesse et même de se frayer un chemin jusqu’au lait maternel, entraînant des retards de croissance, des lésions et parfois même la mort des bébés allaités ». Elle rappelait également : « Dans les documents [de l’essai] Pfizer, les bébés allaités ont subi des crises d’épilepsie et un bébé est mort aux urgences après avoir été allaité par une mère vaccinée, à la suite d’une défaillance de plusieurs organes. »
L’augmentation des cas sévères a eu lieu après le lancement des vaccins anti-covid
Le Dr Michael Yeadon, ancien directeur scientifique de Pfizer, a pour sa part récemment expliqué que lorsque ces substances ARNm sont injectées, elles se répandent dans l’organisme et sont absorbées par diverses cellules, où « ce message est converti en protéine ». « Lorsque votre corps fabrique une protéine étrangère – je vous le garantis en tant qu’immunologiste – votre corps dira “c’est du non-soi” et attaquera celui qui la produit jusqu’à ce que la cellule soit morte. Je pense que c’est la cause d’une grande partie – pas de la totalité – des réactions indésirables à ces soi-disant vaccins », ajoutait-il.
Ainsi, selon lui, ces substances « provoqueront une destruction auto-immune là où elles se trouvent. Si elles pénètrent dans le cœur, elles provoquent une myocardite ou une crise cardiaque. Si elles pénètrent dans l’utérus d’une femme enceinte, c’est la fausse couche ; si elles pénètrent dans le système nerveux, c’est toute une série de problèmes neurologiques. »
Le Dr Peter McCullough, cardiologue au Texas et éminent critique de la réponse de « l’establishment » médical face au covid, a publié à l’automne dernier un article où il cite des études montrant que les cas de myocardite sont passés d’environ 4 par million à environ 23.256 par million dans la seule tranche d’âge des 13-18 ans depuis l’introduction, il y a deux ans, de campagnes de vaccination génomique massive contre le covid-19. Si ces chiffres sont exacts, a déclaré cet ancien rédacteur-en-chef de deux revues médicales respectées, cela équivaudrait à « un million de jeunes Américains [qui] pourraient avoir subi des lésions cardiaques à la suite de la vaccination covid-19, et certains d’entre eux risquent de subir un arrêt cardiaque et une future insuffisance cardiaque. »