Une nouvelle campagne destinée à peser sur le vote aux Etats-Unis vient de voir le jour au Royaume-Uni, rapporte la source américaine Breitbart. Lancée par l’organisme à but non lucratif américain « Avaaz », sous le titre « la surprise d’octobre qui mettra fin à Trump », elle a pour ambition de mobiliser les « citoyens du monde » qui auraient omis de s’inscrire en vue de l’élection : plus de 8 millions d’Américains qui constituent selon elle un swing state (un Etat pivot) à part entière. Des « citoyens du monde », cela va sans dire, supposés « progressistes » et donc plutôt enclins à voter pour Hillary Clinton. Et tout cela sous le patronage de George Soros, une fois de plus.
La campagne ne pèche pas par la discrétion. Avaaz est l’un des groupes d’activistes liés au milliardaire hongrois les plus importants. Sa campagne consistait à faire circuler un bus à impériale depuis l’University College de Londres jusqu’au Parlement, pendant que les militants installés à l’étage scandaient « Ne votez pas pour Trump » entre deux diffusions de Born in the USA.
Les électeurs américains de l’étranger votent plutôt démocrate
Et tant pis si les organismes caritatifs américains n’ont pas le droit de travailler avec ou pour des candidats aux présidentielles des Etats-Unis…
On dira qu’un simple tour de piste dans les rues de Londres ne saurait avoir un effet quelconque sur les élections de novembre, même si la capitale britannique accueille le groupe d’Américains de l’étranger le plus important. Mais en donnant un fort retentissement médiatique à sa campagne, sous le titre « Unis pour arrêter Trump », Avaaz espère toucher des expatriés américains dans le monde entier. On considère qu’environ 88 % des Américains vivant à l’étranger ne se sont pas inscrits pour voter lors de la dernière élection présidentielle. Avaaz considère qu’il s’agit là d’un « gisement électoral inexploité énorme » dont la majorité a de fortes chances d’être « progressiste » car doté de diplômes universitaires (voyez le mépris…). Il est vrai que la majorité des expatriés qui ont soutenu financièrement des candidats ont aidé les Démocrates au cours des trois dernières primaires présidentielles.
Avaaz mobilise contre Donald Trump
Dans un communiqué de presse, Avaaz invoque une nouvelle étude de l’université d’Oxford selon laquelle « les électeurs américains d’outre-mer pourraient peser de manière décisive sur la présidence en 2016 ». 8 millions de votants potentiels, cela équivaudrait au 13e Etat des Etats-Unis en termes de population.
Si ces expatriés omettent si massivement de se faire enregistrer comme électeurs, c’est en raison de la complication du processus : « Beaucoup d’Américains laissent passer la date butoir », a indiqué le directeur de campagne.
L’ombre de George Soros
Et c’est l’autre versant de celle-ci : les militants d’Avaaz affirment avoir embrigadé plus de 30 millions de personnes à travers le monde pour partager sur Facebook un outil nouveau et « super facile » permettant aux expatriés américains à s’enregistrer rapidement et en masse. Pourvu qu’ils soient de gauche ?
Avaaz s’affirme indépendante et uniquement financée par ses membres. Mais le groupe a été constitué par la réunion de Move-On.org, dont on sait qu’il a reçu 1,46 millions de dollars de Soros lors des élections de 2004, et de Res Publica, également doté par Soros à hauteur de 250.000 dollars par le biais du groupe « Open Society ». La cofondatrice, Ricken Patel, a quant à elle travaillé pour plusieurs groupes mondialistes, comme salariée ou consultante : parmi eux la fondation Rockefeller et la fondation Gates.