Avec sa politique des bagages, la SNCF poursuit la révolution qu’elle a commencée avec les tarifs

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Membre des jeunesses communistes élevé à l’Ecole alsacienne, l’énarque homosexuel Guillaume Pepy avait accentué à son arrivée à la tête de la SNCF en 2008 (après en avoir été longtemps l’un des cadres influents) une révolution des tarifs visant à « s’adapter » aux nouvelles demandes, c’est-à-dire à léser les familles et promouvoir toutes sortes de nouveaux groupes. Aujourd’hui son successeur Jean-Pierre Farandou généralise une politique de restriction des bagages fort surprenante qui rejoint les exercices d’ingénierie sociale expérimentés dans l’aviation. Dans les trains moins chers de type Ouigo, étant donné le grand nombre de voyageurs et le peu de place, les bagages étaient déjà limités à un sac à main très petit et à un « bagage cabine » petit : la chose va être étendue aux TGV normaux, dits Inouï, et aux Intercités, sous peine d’amende. Pour quelle raison avouable, puisque la place y abonde relativement et que le poids n’est pas un vrai problème ? Pourquoi empêcher la mère de famille en vacances d’emporter une grosse valise ? La chose se défend d’autant moins que des dérogations compliquées sont prévues pour les skis, les planches de surf et les vélos (ce qui représente un choix orienté sociétalement). La SNCF, par ses interdictions, ses amendes, ses tarifs, choisit une forme de société. Et elle contraint la population sans autre raison que de la soumettre à cette vision. Il y a là quelque chose de volontairement nuisible qu’il faut dénoncer.