Métro parisien : Après les rats, les punaises

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Le ministre des transports, Clément Beaune, va réunir la semaine prochaine une « réunion d’urgence ». Pour annoncer un nouveau TGV ? Un successeur au Concorde ? Rendre rentables et raisonnables la SNCF et le réseau ferré de France ? Pas du tout. Pour s’attaquer aux punaises de lit qui auraient été repérées dans le métro de Paris et dans certains trains, afin de « rassurer et protéger » les usagers. Le conditionnel s’impose car, dans l’attente du jugement des experts, ni la RATP ni la SNCF ne se prononcent sur l’identité exacte des insectes observés. Et, vue sa taille et sa visibilité, la bestiole filmée sur twitter n’est sûrement pas une punaise de lit, dont les malheureuses victimes savent qu’on ne parvient jamais à la voir. En attendant, les wagons et les rames suspects sont mis de côté et inspectés. Les pouvoirs publics prennent la chose très au sérieux, en pleine coupe du monde de rugby et à quelques mois des JO. Anne Hidalgo, le maire de Paris, qui, par sa politique d’accueil de populations pas toujours soignées et son laxisme en matière de nettoyage et d’hygiène, a déjà causé la multiplication des surmulots, s’inquiète maintenant des conséquences médicales de son idéologie : elle a « sommé » le gouvernement d’agir. La ville lumière redeviendrait-elle le cloaque qu’elle n’avait cessé d’être que récemment ?