Ajay Banga veut que les écoles restent ouvertes lors des prochaines pandémies

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De nouveaux confinements sont en vue, car « une nouvelle pandémie se présentera certainement », la seule question étant de savoir « quand », a déclaré Ajay Banga, nouveau directeur de la Banque mondiale. Il s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’occasion de sa visite dans son pays natal, l’Inde, soulignant qu’un des problèmes qui se poseront alors est la perte « extrême » en matière d’apprentissages lorsque les écoles ferment. Il veut donc que les écoles restent ouvertes lors des « prochaines pandémies », et prône la mise en place, dès maintenant, d’un mécanisme pour s’y préparer.

 

Ajay Banga prévoit déjà les futures pandémies « à confinement »

« Nous sommes face à un véritable défi en ce qui concerne les générations scolarisées pendant la pandémie », a-t-il déclaré.

« Il y a eu des pertes d’apprentissage extrêmes en raison des fermetures prolongées d’écoles au cours de cette période… et la gestion de ces pertes d’apprentissage ne concerne pas seulement l’Inde, c’est un problème qui se pose dans le monde entier. Je pense que nous devons étudier la question dès maintenant. Nous devons améliorer ce que nous avons, nous assurer d’apprendre avant la prochaine pandémie, concevoir un mécanisme… sinon nous commettrons à nouveau les mêmes erreurs. La prochaine arrivera à coup sûr. La question est de savoir combien de temps s’écoulera avant qu’elle ne survienne. Pour moi, c’est la question la plus importante », a-t-il cependant ajouté. La Banque mondiale avait précédemment noté que la fermeture prolongée des écoles en raison de la pandémie de covid-19 en Inde, outre des pertes d’apprentissage substantielles, pourrait entraîner une perte de plus de 400 milliards d’USD en termes de revenus futurs pour le pays.

 

Garder les écoles ouvertes : à coups de masques et de tests ?

On comprend ainsi que malgré la preuve de l’inefficacité des confinements face à une épidémie quelconque, et – bien pire – ses effets pervers bien plus graves que ceux du covid sur d’innombrables plans, économiques, psychologiques, scolaires, sanitaires, et tout simplement humains, les autorités mondiales envisagent sérieusement de les imposer à nouveau.

Leur seul souci semble d’en réduire les effets néfastes sur les enfants en évitant une déscolarisation forcée. Et on peut déjà deviner comment cela se passera, puisque cela a été testé en France : avec des obligations de port de masque (tout aussi inutiles et dramatiques pour les apprentissages), des tests à n’en plus finir, des « distanciations » absurdes entre enfants et une psychose généralisée.

La solution la plus radicale consisterait à séparer les enfants des familles en mettant sur pied la pension obligatoire. On ne peut qu’espérer qu’« ils » n’y penseront pas, ou la jugeront trop compliquée à mettre en place. Quel rêve de Big Brother, pourtant !

 

Jeanne Smits