Combattre le terrorisme par l’ONU et le mondialisme : Barack Obama

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Après l’attentat de Nice perpétré au moyen d’un camion, le discours habituel sur l’interdiction des armes servi par Barack Obama ne lui sert décidément à rien, d’autant que la possession d’armes est très sévèrement réglementée en France, et qu’un honnête citoyen armé, bon tireur, aurait pu arrêter la folle course du bolide meurtrier. Le président des Etats-Unis a trouvé un autre cheval de bataille, peut-être plus intéressant encore de son point de vue. Il faut faire confiance à l’ONU, promouvoir le mondialisme : si vous n’en êtes pas d’accord, c’est que vous ne voulez pas vraiment combattre le terrorisme.
 
C’est en substance ce qu’a déclaré Barack Obama à une salle de diplomates en affirmant que le monde a besoin de davantage d’« institutions » globales afin de promouvoir le sens de l’« humanité commune » et pour combattre les « pulsions » de ceux qui veulent rester fidèles à leur tribu, leur nation, et leur religion avant de penser au bien commun du globe. Seul « l’ordre international » apportera une réponse, dit-il.
 

Barak Obama veut combattre le terrorisme en soumettant les « pulsions » tribales ou religieuses

 
Ce discours exige de considérer toute personne rétive à ce Nouvel ordre mondial comme « extrémiste » à travers ses choix religieux notamment : c’est le type de langage qui permet de parler de commandos provie, ou de dénoncer comme « raciste » ceux qui osent encore parler de préférence nationale.
 
Barack Obama parlait contre l’État islamique mais c’est l’ensemble des religions qu’il avait en ligne de mire.
 
« Nous tous, quelles que soient les nations que nous représentons ici, je crois que nous devons prendre du recul et réfléchir à ce que nous allons faire pour éliminer ce type de violence chronique. Ces dernières semaines ont été difficiles aux Etats-Unis. Mais la division qui existe n’est pas entre les races, les ethnies et les religions ; elle sépare ceux qui reconnaissent l’humanité commune de tous et qui sont prêts à construire des institutions capables de promouvoir cette humanité commune, de ceux qui refusent cela : ceux qui seraient prêts à penser qu’une personne vaut moins qu’eux en raison de sa tribu, de son ethnie, de sa foi ou de sa couleur. Et ces pulsions existent dans tous nos pays. Et ces pulsions, lorsque nous ne les dénonçons pas et que nous ne construisions pas des institutions fortes pour en protéger les gens, elles peuvent prendre le dessus, elles peuvent être lâchées – de telle sorte que nous avons tous cette responsabilité, et non seulement quelques-uns d’entre nous », a-t-il déclaré.
 

Globalisme, mondialisme, ONU : les armes du relativisme

 
Il faut connaître les ressorts habituels du discours antiraciste pour comprendre le sens véritable de ces mots. L’antiracisme est la mise en acte politique du relativisme : il interdit les distinctions saines entre citoyens et étrangers, la hiérarchisation des cultures, l’idée qu’une religion puisse être vraie, et au fond rejette toute transcendance. Dans sa version ultime, il nie la différence entre hommes et femmes, et en ce sens c’est un nihilisme qui ne peut s’imposer que de façon tyrannique. C’est l’idéologie qui sous-tend le mondialisme.
 
Toutes les croyances, toutes les appartenances peuvent s’y côtoyer mais à la seule condition de se soumettre un Nouvel ordre mondial qui ne se cache plus. Et qui réalise l’exploit d’assimiler le croyant chrétien convaincu à l’islamiste radical.
 

Anne Dolhein