Yuval Noah Harari, historien israélien d’origine libanaise, est l’un des principaux conseillers du Forum économique de Davos, et l’une des têtes pensantes du mondialisme. Son Sapiens : une brève histoire de l’humanité publié en 2011, était le livre de chevet de Barack Obama. On y lit notamment ceci : « Les humains sont en train de développer des pouvoirs plus grands que jamais auparavant, nous sommes réellement en train d’acquérir des pouvoirs divins de construction et de destruction, nous sommes vraiment en train de faire une mise à niveau pour faire de l’Homo sapiens un Homo Deus. » Pour compléter sa pensée il a d’ailleurs écrit en 2017 Homo Deus : une brève histoire de l’avenir. Il s’est opposé hautement à la loi votée par la Knesset définissant Israël comme « l’Etat-nation du peuple juif ». Tout cela fait qu’on doit écouter avec attention ses jugements politiques. Voici ce qu’il déclare dans un podcast très récent : « Si Donald Trump est réélu, ce sera quelque chose comme un coup mortel à ce qui subsiste d’ordre mondial. Maintenant, il devrait être clair que beaucoup de ces politiciens présentent une dichotomie erronée, une vision fausse et binaire du monde, comme si vous aviez à choisir entre patriotisme et mondialisme, entre être loyal à l’égard votre nation ou être loyal à l’égard d’une sorte, je ne sais pas, de gouvernement mondial ou quoi que ce soit. » L’enrobage empêtré du discours, les hésitations de la syntaxe et du vocabulaire indiquent le malaise de la pensée : oui, bien sûr, patriotisme et mondialisme sont exclusifs l’un de l’autre, et c’est ce qu’un influenceur mondialiste ne peut oser avouer.