Le film “Barbie” interdit au Liban : anti-famille et pro-avortement

Barbie interdit Liban famille
 

Le ministre de la Culture du Liban, Mohammad Mortada, qui a le soutien des islamistes du Hezbollah, a interdit le film Barbie qui scénarise la vie de la poupée Barbie et de son insipide ami Ken devenant humains, au motif qu’il « fait la promotion de l’homosexualité » et contredit les valeurs religieuses en minimisant l’importance de la famille et de la fidélité.

 

Interdit au Liban au nom de la famille traditionnelle

De fait, une Barbie transgenre est présente tout au long du film et le mot « patriarcat » revient dix fois, faisant de l’œuvre un cauchemar woke. Les plaisanteries à tonalité homosexuelle sont omniprésentes. Une autre Barbie, appelée « Pregnant », est dépeinte comme décalée, bizarre, et il est indiqué qu’on mettra fin à sa production.

La commission de censure au Liban veille au respect des différentes religions pour sauvegarder une coexistence fragile, ainsi que de la moralité publique. Les chrétiens ne sont pas en reste puisque mardi dernier, le cabinet du Liban a encouragé la population à « adhérer fermement » aux valeurs familiales à la suite d’une rencontre avec le patriarche maronite (catholique) Béchara Rai.

 

Barbie, un film pro-avortement ?

Pour autant, les responsables ne semblent pas avoir remarqué les images les plus scandaleuses du film : les premières, où des petites filles jettent des baigneurs sur des rochers, leur brisant la tête aux cris de « nous n’avons plus besoin d’être des mamans » sur fond de musique d’Odyssée de l’Espace.

Il est dommage, décidément, d’abandonner la critique aux mains de fondamentalistes musulmans au Liban alors que les catholiques du monde entier ont bien d’autres raisons de mettre les enfants en garde contre Barbie, et ne s’y hasardent guère.

 

J.S.