« Nous devons laisser les jeunes devenir la force motrice de l’innovation en Italie ». C’est l’une de ses promesses de campagne, « les droits politiques complets dès l’âge de 16 ans ». En Italie, on vote à partir de 18 ans, mais 25 ans pour les élections au Sénat.
Du fait que l’Italie abrite la population la plus âgée d’Europe en raison de son très bas taux de natalité, la génération ancienne a, de fait, une voix plus forte – surtout, logiquement, au Sénat. C’est ce que Grillo veut faire changer. Des lois, constamment bloquées par la non approbation du Sénat et/ou de la Chambre des députés, pourraient ainsi passer.
Ces jeunes adultes, âgés de 18 à 24 ans, sont plus de quatre millions, soit 8 % de la population – et ce n’est pas la génération la mieux lotie, financièrement et socialement parlant, au contraire. Le soutien public à cette mesure serait apriori suffisant et les autres partis ne sont pas tous contre.
Quant au vote des 16-18 ans, c’est une autre paire de manche. Le parti démocratique du pouvoir a peut-être autorisé les jeunes de 16 ans à voter dans les primaires du parti depuis 2007. Mais pour le reste…