L’école privée Jamiatul Ummah de Tower Hamlets vient de rater une deuxième inspection, après avoir été identifiée comme l’une des six écoles islamiques du quartier où les enfants étaient exposés à un « risque grave ». A la suite de ce signalement, l’école a subi en 2014 une première inspection qui a dénoncé un « programme d’enseignement trop étroit », qui ne permettait pas aux élèves d’« acquérir une connaissance large des cultures et des croyances étrangères aux leurs ». C’est tout le problème du relativisme qui va de pair avec la laïcité imposée, au lieu de fonder les appréciations sur la vérité et la justice.
Les responsables de l’école n’ont pas suivi les recommandations des inspecteurs comme ils s’y étaient engagés puisqu’une a nouvelle visite – sommaire – de l’école a suffi à révéler la présence de trois livres contraires à l’état de droit britannique, affirmant l’inégalité entre hommes et femmes et prônant la lapidation. Le personnel s’est vu reprocher de ne pas avoir été suffisamment vigilant quant à la présence de littérature qui pourrait « inconsciemment promouvoir des points de vue extrêmes ».
Le porte-parole de l’école a assuré que l’école condamnait fermement et explicitement toutes les formes d’extrémisme, insistant sur le fait que ces trois livres ne reflétaient aucunement l’éthique de « tolérance et d’intégration » qui est celle de l’école, et que la bibliothèque n’est pas accessible aux élèves. Mais que leur enseigne-t-on ?