C’est officiel : Biden joue le grand remplacement pour sa réélection

Biden grand remplacement réélection
 

Le grand remplacement peut servir de petits intérêts personnels, et c’est le cas aux Etats-Unis ou le président Biden importe en masse depuis 2020 des immigrés, en grande partie clandestins, dans le dessein sans ambiguïté de changer la composition démographique du pays et assurer ainsi sa réélection. Un officiel démocrate, piégé par une caméra cachée du site Project Veritas, l’a avoué sans ambages. Voilà qui jette une lumière très vive sur le prétendu « tour de vis » contre l’immigration sauvage donné le 18 juin par un Biden en campagne, et sur le débat autour du grand remplacement aux Etats-Unis.

 

Le grand remplacement, but officiel de Biden

Condamné par une forte majorité d’Américains, y compris les hispaniques et les Noirs (qui sont les plus touchés par l’invasion des clandestins à cause de leur fragilité économique), pour sa politique en matière d’immigration laxiste, Biden, pour amadouer la classe moyenne blanche afin d’obtenir sa réélection en novembre prochain, vient de restreindre par décret, provisoirement, l’entrée des migrants clandestins à la frontière sud des Etats-Unis à 2.500 par jours (on a connu des records récents à onze mille sans-papiers). Il a reconnu à titre officiel être « débordé » par l’afflux des « demandeurs d’asile » et ajouté que « ne rien faire n’est pas une option ». Il prévoit de « rapatrier beaucoup plus de personnes beaucoup plus rapidement », mais il suffira que les clandestins « expriment la crainte de retourner dans leur pays » pour stopper la procédure. Bref, un simple simulacre électoraliste qui n’aura aucune incidence sérieuse sur une politique d’immigration d’ensemble dont le but explicite est le grand remplacement des Américains.

 

Une politique lancée par Obama avant sa réélection

Cette politique d’accueil et d’aspiration des immigrés clandestins lancée dès 2008 par Barack Obama a connu diverses dispositions juridiques successives dont la DACA, initiée toujours par Obama en 2012, fit sans doute le plus de bruit : ce dispositif permet aux immigrants entrés illégalement lorsqu’ils étaient enfants de rester dans le pays, d’y faire des études, d’y travailler puis d’obtenir la nationalité américaine : douze ans après, cela fait un bon paquet de nouveaux Américains et électeurs. Mais Biden a mis son petit grain de sel aussi depuis 2020. C’est lui qui a donné l’ordre en 2023 aux fonctionnaires des douanes et de la police des frontières de relâcher les clandestins qu’ils arrêtent sans convocation devant les tribunaux ni possibilité de suivre leurs actes et parcours, c’est-à-dire sans aucun contrôle. Et le 18 juin, en même temps qu’il annonçait une petite restriction à l’entrée des clandestins, il décidait une grosse régularisation : les personnes qui vivent (illégalement) aux Etats-Unis depuis au moins 10 ans, mariées à un(e) citoyen(ne) américain(e), auront la possibilité, sans devoir ressortir du territoire et faire une demande en bonne et due forme, d’obtenir une régularisation avec carte verte à la clef, c’est-à-dire un titre de séjour officiel permanent qui leur permettra, au bout de trois ans environ, de demander la citoyenneté américaine. Cette mesure concerne également les enfants mineurs du couple. Biden se prépare ainsi de nouveaux électeurs démocrates.

 

Pour Biden, le grand remplacement est inéluctable

Les chiffres parlent d’ailleurs d’eux-mêmes : depuis son arrivée au pouvoir, Biden a accueilli aux Etats-Unis près de huit millions de clandestins selon le décompte des garde-frontière, sans compter bien sûr ceux qui n’ont pas été repérés. Et ces nouveaux arrivants ont vocation, selon Joe Biden, à remplacer les Américains d’aujourd’hui. Alors qu’il n’était encore que vice-président d’Obama, il prophétisait : « Un courant insurmontable, encore, toujours, va faire des Blancs une minorité absolue aux Etats-Unis. » Il a répété récemment : « Nous allons devenir – très vite – un pays à minorité blanche européenne. » Et il surtout martelé le côté inéluctable de la chose : « Parfois mes collègues démocrates ne parlent pas assez du phénomène : il faut affirmer clairement que cela ne changera pas quelle que soit notre politique. »

 

Un Tamoul demande un débat officiel sur le grand remplacement

C’est donc officiel, les Etats-Unis ont donc à leur tête un président, Joe Biden, qui constate le grand remplacement de leur population et qui non seulement ne s’en plaint pas mais qui y travaille par sa politique. Voilà qui apporte de l’eau au moulin de Vivek Ramaswamy, homme d’affaires américain d’origine tamoule qui s’est essayé aux primaires républicaines en 2024 et qui appelle à un grand débat politique sur le grand remplacement, comme le montre son message récent sur X : « La “conspirationnisation” de la “théorie du grand remplacement” est le vade-mecum standard gauchiste : mettez en œuvre ouvertement une politique toxique, puis étiquetez la “théorie conspirationniste” quand vos adversaires la contestent. Nous avons besoin d’un vrai débat pour savoir si faciliter intentionnellement une immigration de masse illégale pour changer le pays est bon pour l’Amérique ou non – parce que c’est exactement ce qui arrive. Je crois que c’est une mauvaise chose, mais si la gauche croit que c’est une bonne chose, ils devraient plaider leur cause clairement. »

 

Joe Biden a fait des States un « pot de miel sans couvercle »

Joe Biden, sans le dire clairement, en joue à son profit. C’est ce qu’a tranquillement avoué Daniel Fitzgerald, officiel haut placé au Département d’Etat américain. Delon lui la politique dite de la « stratégie à la racine », qui consistait à donner de l’argent public des Etats-Unis aux pays proche d’Amérique latine a échoué, parce que les migrants viennent désormais d’ailleurs, à cause de la politique laxiste de Biden qui a servi de pompe aspirante. Ils viennent du Venezuela, de Chine, d’Afrique. L’écrivain kenyan Mathiew Otieno tient les Etas-Unis pour « un pot de miel sans couvercle ». Pour Fitzgerald, l’immigration est une « pilule mortelle » pour tous les gouvernements, car aucun « ne résout le problème ». Alors, à défaut de faire quelque chose pour son pays, Biden s’en sert : « Les Américains standard ne sont pas de gauche, les migrants le sont. C’est juste une façon de changer la démographie » pour modifier les électeurs. Voilà une façon de prendre les choses par le petit bout de la lorgnette, mais qui peut avoir des effets concrets sur la réélection de Joe Biden.

 

Pauline Mille