C’est le vrai pré carré de la culture de mort, le domaine culturel que ses tenants ne lâcheront pas. L’important investissement « à fonds perdus » de la Bill & Melinda Gates Foundation annoncé jeudi à Cleveland, Ohio, vise à promouvoir l’innovation et l’utilisation des données pour « améliorer la performance des élèves ». Selon Gates, les Blancs américains sont aujourd’hui privilégiés par le système au détriment des Blacks et des Latinos dont le niveau est voisin de celui des pays les moins bien classés selon l’OCDE. C’est pourquoi il veut agir.
Bill Gates continue ainsi de soutenir le Common Core – l’équivalent du « socle commun » en France -, un système de normes et de programmes scolaires qui ont pour effet le décervelage des jeunes par le biais des pédagogies globales et des approches thématiques.
Bill Gates n’en est pas à son coup d’essai : sa fondation a déjà versé plusieurs milliards aux écoles publiques pour promouvoir le Common Core depuis dix ans, sans que le niveau ne se soit amélioré d’un iota.
Le pire, c’est qu’il utilise son immense pouvoir pour peser sur les écoles publiques et modifier la politique de l’instruction dans l’ensemble des écoles des Etats-Unis au lieu de fonder librement des institutions privées qu’il pourrait ouvrir à des enfants déshérités – et dont les résultats pourraient être évalués, pour le meilleur et surtout pour le pire.
« Ce sont les parents, et non pas Gates, qui devraient pouvoir contrôler ce qui se passe dans les écoles locales », a commenté Jane Robbins d’American Principles Project, une association de soutien aux parents qui luttent contre le Common Core.