C’est aussi un slogan et le nom d’un mouvement international d’activistes « anti racistes » qui a fleuri sur les émeutes raciales fomentées par la gauche américaine contre la police, accusant l’Amérique de « racisme systémique ». Cette phrase-slogan a été répétée cent fois par un étudiant musulman, Ziad Ahmed, sur son formulaire d’inscription à l’université de Stanford, l’une des plus prestigieuses des Etats-Unis. A la question : qu’est-ce qui importe, à votre avis ?, il a répondu : Black Lives Matter. La direction de Stanford a aussitôt accepté sa demande, « inspirée », dit-elle par sa « passion, sa détermination et son cœur », l’invitant à rejoindre « la communauté diverse, joyeuse et accueillante de son campus ». Ziad Ahmed, déjà classé en 2015 dans le « top dix des adolescents qui changent le monde », et qui s’est affiché en photo avec Obama et Hillary Clinton, aurait fait un tabac au grand débat présidentiel. Il a tout compris au système : surtout pas d’argumentation, rien que de l’image.