Une seule source pour cette information qui reste à confirmer : selon Leonid Sevastianov, chef de l’Union mondiale des vieux croyants, le pape François aimerait voir le Vatican obtenir un statut d’observateur dans le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), analogue à celui dont il dispose auprès de l’ONU.
L’information a circulé depuis la Russie par le média Sputnik (contrôlé par le Kremlin) et a été reprise par la presse hispanophone.
Le pape François semble très intéressé par les BRICS
Sevastianov est réputé avoir des échanges réguliers avec le souverain pontife ; c’est lui notamment qui avait annoncé avoir reçu une lettre du pape faisant part de la décision de celui-ci faire voyager son envoyé « pour la paix », le cardinal Zuppi, à Moscou, et le même Sevastianov faisait part il y a une dizaine de jours de la volonté du pape de rencontrer le patriarche Kirill à Moscou lors d’une escale dans cette ville.
A l’occasion de la réunion des BRICS la semaine dernière en Afrique du Sud, le président de ce pays, Cyril Ramaphoda, a annoncé que l’Argentine, l’Egypte, l’Iran, l’Ethiopie, les Emirats Arabes Unis ainsi que l’Arabie Saoudite ont été invités à faire partie de l’association, dont ils deviendront membres pléniers au 1er janvier prochain. Ce qui fait beaucoup de pays musulmans…
Statut d’observateur pour le Vatican dans une assemblée dominée par le communisme et l’islam ?
Sevastianov aurait expliqué à Sputnik que le pape est intéressé de son côté de voir des pays catholiques comme le Brésil et l’Argentine présents dans le groupe des BRICS ce qui y fait entrer « le facteur catholique » en tant que « partie des valeurs chrétiennes globales ».
En attendant, il semble bien que le pape cherche à pencher du côté du bloc russe, ou du moins d’avoir un pied dans le bloc russe qui grandit au sein « monde mutipolaire » à travers les BRICS, où orthodoxie, islam et communisme font si bon ménage.