A Bruxelles, le Conseil européen, qui réunit les chefs de gouvernement ou d’Etat des pays de l’UE, s’est engagé ce vendredi à réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne d’ici à 2030 par rapport à 1990. Cela fera de l’Europe le leader mondial de la lutte contre le « réchauffement climatique » – traduisez : le plus gros payeur du grand racket sur le climat. L’accord « ambitieux » des dirigeants a ravi Herman Van Rompuy qui a « tweeté » sa satisfaction.
Huit heures de « discussions ardues » à Bruxelles ont abouti à cet « accord ambitieux », qui n’est en fait qu’un résultat très convenu doublé de nouveaux engagements en faveur des énergies renouvelables : elles devront représenter 27 % de la consommation dans le même délai. Les Européens s’engagent enfin à faire 27 % d’économies d’énergie par rapport à 1990.
Un climat de grande arnaque à Bruxelles
Bien sûr, on met en avant non seulement le « réchauffement climatique » mais aussi l’indépendance énergétique de l’Europe qui est en soi un objectif appréciable. Mais cela se fait au moyen de pressions sans cesses plus lourdes sur les contribuables, actionnées au moyen de la « Grande Peur » du réchauffement qui à son tour justifie les « solutions » absurdes et coûteuses comme le recours massif à l’éolien.
Un accord ambitieux favorable aux Chinois et aux Américains
Si l’indépendance était vraiment le but recherché, la France ne serait pas lancée sur la voie du démantèlement du nucléaire.
Et l’on sait à qui profite la désindustrialisation concomitante de l’Europe…
François Hollande est arrivé au sommet de Bruxelles sur le climat en demandant : « S’il n’y a pas d’accord entre Européens, comment convaincre les Chinois ou les Américains ? » Le président français a-t-il vraiment la naïveté de croire que nos concurrents dans la guerre économique sont bourrés de bons sentiments au point de ne pas se réjouir de l’avantage que cela va leur procurer ?