L’hypocrisie du gouvernement français n’a décidément aucune limite…
N’ayant pas respecté ses engagements, la France s’expose de fait à des sanctions financières de la Commission européenne, qui examine le budget du gouvernement ce mercredi.
 

Une opposition de façade entre le gouvernement et Bruxelles sur le budget

 
Le budget de la France, comme sa souveraineté en la matière, dépend donc de la bureaucratie bruxelloise, avec laquelle elle travaille main dans la main. Il est évident que l’opposition est d’abord une opposition de façade tant le gouvernement obéit docilement aux directives de l’Europe en matière économique.
 

L’hypocrisie du gouvernement face à Bruxelles

Mais Michel Sapin, ministre des finances, donne des coups de menton et affirme haut et fort que « demander des changements maintenant n’aurait aucun sens » avant de poursuivre : « la souveraineté appartient au Parlement ». Très bien, mais de quel parlement parle-ton exactement ? Celui de Paris ou celui de Bruxelles ?
L’un des porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, Hugues Fourage, a par ailleurs proclamé que « personne ne mettra la France sous tutelle » et que le pays n’accepterait jamais aucun « diktat » de la part de l’Europe sur son budget…
Il est sans doute souhaitable de mettre un terme à nos déficits même si l’on peut se demander si le moment est bien choisi. Une chose est néanmoins sûre : le gouvernement se noie dans le mensonge, le double jeu et donc le mépris du peuple en faisant mine de s’opposer au monstre qu’il nourrit et auquel il ne cesse d’obéir.