C’est le dernier pays à avoir dit non, à la suite d’un nombre croissant de pays de l’Union européenne, au pacte des Nations unies visant à réglementer le traitement des migrants dans le monde entier.
Le Pacte mondial des Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières a été approuvé en juillet par les 193 États membres, à l’exception des États-Unis. Mais les gouvernements de droite de Hongrie et d’Autriche ont, depuis, déclaré qu’ils n’accepteraient pas le document final, craignant que le pacte ne brouille les frontières entre migration légale et illégale.
La Pologne, la République tchèque et maintenant la Bulgarie ont indiqué qu’elles pourraient également s’opposer à l’accord. Ce qu’a pleinement confirmé, lundi, le chef du parti de centre droit au pouvoir, les Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie. Le parlement bulgare doit en débattre cette semaine.
« Il est toujours regrettable que l’on se désengage, en particulier d’un processus très respectueux des spécificités nationales », a déclaré la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour les migrations internationales, Louise Arbour, à Euronews. Elle a parlé d’« un tournant pour l’engagement international en matière de migration et une avancée importante dans nos efforts collectifs pour relever les défis et les opportunités de la mobilité humaine, fondés sur des valeurs de partage des responsabilités, de souveraineté de l’État, de non-discrimination et de droits de l’homme ».
Autant de mots qui montrent pourquoi tous ces pays européens font la moue et prennent la poudre d’escampette…