Bush père, Pussycat Dolls, prostitution estudiantine : actualité du lupanar mondial

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Un camion faisant de la réclame pour la prostitution estudiantine fait l’actualité, ainsi que les attouchements commis par Bush père et la vie infernale des Pussycat Dolls. Depuis Weinstein le lupanar mondial s’exhibe, comme pour faire paraître les rigueurs de l’islam plus raisonnables.
Non content d’avoir détruit le Proche Orient en lançant la guerre et d’avoir promulgué le Nouvel Ordre Mondial, le président Bush (le père, pas George W), qui limite désormais ses blitzkrieg à son fauteuil roulant, aurait « agressé sexuellement » une actrice américaine de série B, voilà quatre ans. Elle n’avait rien dit alors, mais depuis l’affaire Weinstein, la parole se libère, c’est-à-dire que le grand lupanar mondial vomit dans la bonne conscience son mélange caractéristique de fantasmes graveleux, de récriminations féministes, de vérités horribles et de demi-mensonges intéressés. C’est ainsi que Heather Lind accuse Bush père de l’avoir agressée lors d’une séance de photos pour la promotion d’une série télévisée.
 

Bush père dans son fauteuil roulant participe au lupanar mondial

 
« Il ne m’a pas serré la main, explique-t-elle. Il m’a touchée par derrière depuis sa chaise roulante alors que sa femme Barbara Bush se trouvait à ses côtés. » A quoi le porte parole de Bush père a répondu par communiqué que le bras du président « arrive en bas de la taille avec qui il prend des photos. Pour mettre les gens à l’aise (…) à l’occasion, il a tapoté le derrière des femmes d’une façon qu’il voulait aimable. (…) Le président Bush s’excuse très sincèrement auprès de quiconque s’est trouvé offensé ». Pauvre vieux.
 

Règlement de comptes chez les Pussycat

 
Melle Lind espère peut-être de cette anecdote son quart d’heure de célébrité warholienne. C’est en tout cas ce que Robin Antin, la fondatrice des Pussycat Dolls, pense de Kaya Jones, une de ses anciennes chanteuses, dont la parole, elle aussi, se libère. Kaya Jones vient d’affirmer : «  Je n’étais pas dans un groupe de filles. J’étais dans un réseau de prostitution. Oh, par la même occasion nous chantions ». Elle accuse « Robin » d’avoir forcé les filles à « coucher avec quiconque le leur demandait » et d’avoir touché l’argent. Ladite Robin Antin dénonce des « mensonges écœurants et ridicules » n’ayant d’autre but que de rechercher « un quart d’heure de gloire ».
 

Le camion de la prostitution estudiantine fait scandale

 
Continuons notre promenade dans les sentines du lupanar mondial. En France, pays où le puritanisme féministe envisage d’éradiquer la prostitution en frappant les clients d’amende, un camion nommé désir tarifé fait parler de lui. Affrété par le site sans mystère RichMeetBeautiful.fr (la richesse rencontre la beauté), il montre un homme penché sur une jeune femme avec la légende suivante : « Hey les étudiant(e)s ! Romantique, passion et pas de prêt étudiant. Sortez avec un Sugar Daddy Sugar Mama ». C’est fin comme du gros sel. Un effort minimal est fait pour ne pas tomber directement sous le coup de la loi (une bretelle sur l’épaule de la jeune femme indique qu’elle n’est pas nue, et il n’est pas formellement écrit que les actes sexuels seront rétribués), mais tout suggère que, pour éviter la pénurie d’argent, une jeune pousse pourra se faire aider par une couguar ou un vieux marcheur plein de fric. Sur la présentation du site en ligne, les choses sont d’ailleurs explicites.
 

L’actualité dit que l’islam est moins cochon que le mâle blanc

 
Cela s’est toujours fait, direz-vous, il y avait même des restaurants spécialisés pour ça dans Paris : sans doute, mais on n’en faisait pas la publicité ostentatoire. La chose a d’ailleurs paru si cynique que même la ville de Paris s’en émeut. On se demande pourquoi, tant d’autres incitations à la débauche sous toutes ses formes se trouvent encouragées. Il y a des moments, comme cela, où la société la plus hypocrite ne supporte plus le spectacle des conséquences de ses actes et principes.
Chaque jour l’actualité déverse des faits de ce genre, et la question est : à quoi tend le faisceau qu’ils forment ? La réponse peut-être plurielle. On a déjà noté que le déballage consécutif à l’affaire Weinstein sert à disloquer la société traditionnelle et discréditer le mâle blanc. On peut ajouter en passant que l’islam et ses voiles semblent un peu moins dingues quand on considère toute la sanie qui suinte du lupanar mondial.
 

Pauline Mille