Les nouveaux critères viennent d’être envoyés à tous les élus parlementaires du Canada et entreront en vigueur avec l’ouverture officielle de la campagne de jobs d’été le 19 décembre prochain.
Pour pouvoir recevoir des subventions fédérales dans ce cadre, les employeurs devront attester que l’emploi prévu et le mandat principal de leurs organisations respectent les droits humains individuels au Canada tels qu’exprimés dans la charte canadienne des droits et des libertés.
Parmi eux figurent les « droits reproductifs » et le droit de ne pas subir de discrimination sur le fondement du sexe, de leur illusion, de la race, de l’origine nationale ou ethnique, de la couleur, du handicap mental ou physique, de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre ou de son expression.
« En pratique, cela signifie qu’il faut être d’accord avec le parti libéral pour ce qui est de l’avortement, du mariage gay, des droits transgenres, et de toutes sortes de lois de la Chambre des communes, sans quoi vous ne serez plus en tant qu’employeur bénéficiaire potentiel de ce programme. Cela n’est pas juste, c’est de la discrimination », a souligné un parlementaire conservateur, Brad Trost.
Sont de fait automatiquement visées toutes les organisations religieuses professant des valeurs traditionnelles quant au respect de la vie et de la morale sexuelle.
Campaign Life Coalition, la principale organisation provie canadienne, a fait observer que « De plus en plus, Justin Trudeau transforme le Parti libéral en groupe de haines contre les chrétiens ».