Les dernières nouvelles de la préfecture japonaise de Fukushima sont terrifiantes.
« Augmentation des cancers de la thyroïde chez les enfants de Fukushima depuis la fusion nucléaire » titrait EcoWatch, « plus de 100 cancers de la thyroïde diagnostiqués chez des jeunes après l’accident de Fukushima » renchérissait The Mirror.
Sur les 350.000 jeunes exposés aux radiations nucléaires il y a trois ans, à l’occasion du ravage d’une station nucléaire par un tsunami, 104 d’entre eux auraient désormais un cancer de la thyroïde, selon Joseph Mangano, membre du projet « Radiation et santé publique », cité par les deux journaux. Ce dernier parle de statistiques « perturbantes » et rappelle qu’en temps normal, seul sept enfants sur 350.000 sont atteints de cette maladie.
Les études démentent un lien entre Fukushima et le cancer de la thyroïde
En fait ces déclarations fracassantes ne reposent sur rien.
Les études menées montrent que le nombre de cancers de la thyroïde pourrait être plus faible à Fukushima que dans d’autres préfectures plus éloignées de la centrale nucléaire.
En août, le gouvernement de cette région avait publié le rapport d’une étude médicale menée sur des jeunes âgés de 18 ans et moins, dont les glandes thyroïdes sont les plus sensibles aux radiations nucléaires.
57 cas avaient été observés. « Un enfant sur trois avait en réalité une nodule sur la thyroïde », un phénomène très commun et rarement cancéreux.
Quant à la proportion de sept cas sur 350.000 dont parle Joseph Mangano, mystère, aucune donnée n’existe sur le sujet…