le 23 septembre 2017
Le referendum sur l’indépendance de la Catalogne aura-t-il lieu demain ? Le gouvernement espagnol a déclaré vendredi qu’il n’en serait rien, une telle consultation populaire étant, selon elle, et compte tenu des circonstances, illégale et anticonstitutionnelle.
Pour s’assurer qu’il en sera bien ainsi, Madrid a d’ailleurs fait saisir des millions de bulletins de vote, arrêté des dirigeants séparatistes, et envoyé des milliers de policiers en renfort dans la région du nord-est de l’Espagne.
Mais le président de la Catalogne, Carles Puigdemont, entend bien mener le bras-de-fer jusqu’au bout. « Tout est prêt dans les plus de 2.000 lieux de vote. Il y a des urnes, des bordereaux et tout ce qu’il faut pour que le peuple exprime son opinion », assure-t-il. 60.000 volontaires se seraient d’ailleurs inscrits pour « tenir » les bureaux de vote.
Quoi qu’il puisse advenir, les organisateurs de ce scrutin appellent les électeurs catalans à se rendre en masse dans les bureaux de vote en signe de « résistance passive » aux autorités espagnoles, même s’ils sont empêchés de voter.