A Bangui, en Centre Afrique, la guerre communautaire entre rebelles musulmans et milices chrétiennes d’autodéfense a éclaté, poussant François Hollande à annoncer hier : « Vu l’urgence, j’ai décidé d’agir immédiatement, c’est-à-dire dès ce soir ». Le dispositif s’est mis en place sur le terrain.
La situation française n’est pas encore comparable. Mais la prudence ne devrait-elle pas souffler au président de la République, si prompt à guerroyer en d’Afrique, de se pencher sérieusement sur l’explosion de la délinquance et des actes anti-chrétiens en France ? A moins que l’humanitaire ne soit qu’un prétexte pour aller défendre des intérêts miniers bien tangibles.