Roger Stone, ancien conseiller de Donald Trump et bête noire de la nomenklatura démocrate, globaliste et médiatique, a lancé une bombe juste avant Noël. Dans un entretien avec C-Span, il affirme que des membres du cabinet présidentiel complotent pour renverser le président s’il ne réoriente pas son programme nationaliste. Des sources au sein de l’administration affirment que plusieurs caciques de la Maison Blanche ont invoqué le 25e Amendement de la Constitution qui régit l’empêchement (destitution) pour incapacité des présidents américains. Cette accusation gravissime survient après que Max Boot, un des dirigeants du célèbre Council on Foreign Relations (CFR), organisme globaliste incarnant l’establishment américain, a claironné que de hauts-fonctionnaires de « l’Etat profond » – membres du CFR – tentent de saboter le programme présidentiel, en particulier via le récent texte de Stratégie de sécurité nationale (NSS).
Max Boot et le patron du CFR Richard Haas satisfaits que le NSS de Trump aille dans le sens globaliste
Malgré les accusations de complotisme portées contre Roger Stone par les grands médias et l’article fielleux que Wikipedia lui consacre, ses dires vont dans le sens des affirmations de Max Boot. Ce dernier a par exemple récemment qualifié le nouveau NSS publié par Donald Trump de « cri du cœur de l’Etat profond montrant que la pensée trumpienne n’a pas encore retourné le gouvernement américain ». Le président du CFR, Richard Haass en personne, comme Stewart M. Patrick, autre cacique globaliste du lobby, ont tous deux publié des articles triomphants pour assurer qu’à quelques exceptions près, le NSS de Trump allait dans le sens globaliste du CFR.
Un sabotage délibéré du programme nationaliste de Trump
Certes le président Trump a rejeté l’Accord de Paris sur le climat et les lois énergétiques malthusiennes d’Obama. Mais ces articles rédigés par les pontes du CFR « sont remarquables par leurs appréciations positives portées sur le NSS, révélant le sabotage délibéré par l’Etat profond pour pervertir les objectifs présidentiels », écrit William F. Jasper dans thenewamerican.
Roger Stone évoque le plan de secours de l’establishment : renverser Trump
Mais cela va beaucoup plus loin, d’après Roger Stone. Interrogé par Tom LoBianco, journaliste de l’AP, un complot au sein du cabinet pour renverser le président, il répond : « J’ai des sources, je les travaille et, oui, je suis persuadé que certains ont eu cette discussion. A la fois dans le cabinet et dehors. Je crois que c’est le plan de secours de l’establishment. C’est pourquoi je sonne l’alarme ». Et d’ajouter qu’il pourra citer des noms.
Cette affirmation est à rapprocher de celle d’Edward Klein, conservateur, ancien rédacteur en chef du New York Times Magazine, dans son ouvrage All Out War : The Plot to destroy Trump. Klein, comme beaucoup d’autres à droite, y dévoile les offensives venues de la gauche : Hollywood, les médias dominants, les clans Obama et Clinton, les groupes de « résistance » financés par le spéculateur milliardaire Georges Soros, les Antifa, etc. Reste que l’autre menace qui plane sur la présidence Trump, comme sur la légalité constitutionnelle, provient de l’Etat profond, « qui fournit un support idéologique, des objectifs politiques et une crédibilité à tous ces aboiements venus de la gauche et qui, parallèlement, travaille à l’intérieur de l’administration Trump pour l’affaiblir et la renverser », écrit William F. Jasper.
Le CFR, cerveau et moteur globaliste depuis bientôt un siècle
Au cœur de ce coup d’Etat rampant, le CFR qui, depuis bientôt un siècle, est le cerveau du projet de gouvernement mondial. Les « hommes éclairés » du CFR, comme ils se qualifient eux-mêmes en toute immodestie, se préparent à le « servir », en bonne oligarchie planétaire. Sur le Vieux Continent, l’hyperclasse européiste affiche les mêmes prétentions et la même morgue. Aux Etats-Unis, le CFR affiche quelque 5.000 membres parmi lesquels 517 « servent » le gouvernement fédéral, 334 sont dans les médias, 759 dans les méga-banques, 959 dans les ONG et 1.096 dans l’Education et ses professeurs marxistes-globalistes. Ce système d’entrisme occulte et élitiste est typique du fonctionnement maçonnique. Journaliste et membre du CFR, Richard Rovere (1915-1979) avait décrit le CFR comme « une sorte de Praesidium pour cette fraction de l’establishment qui guide la destinée de notre nation ». Membre du Parti communiste dans les années 1930 et ultra-gauchiste tout au long de sa vie, Rovere n’avait pas choisi le terme de Praesidium par hasard, mot désignant l’oligarchie qui asservissait l’URSS.
Max Boot : « Une grande partie du NSS se situe à l’opposé de ce que croit le président »
Démontrant l’autre jour la duplicité de cette quasi-secte, Max Boot, membre de la direction du CFR, qui avait dit en 2016 qu’ils préfèrerait « voter Joseph Staline que Donald Trump », a révélé le fond de sa pensée : « Le premier plan de sécurité nationale du Président résume de manière éloquente le rôle des Etats-Unis dans le monde et ce qui doit être fait pour le défendre, mais une grande partie du document se situe à l’opposé de ce que croit le Président ». « Ce NSS, tel qu’exposé, est positif », poursuivait Boot, qui a dû en surprendre plus d’un. Ce plan, ajoute Boot, « révèle une administration divisée entre les impulsions isolationnistes et protectionnistes du Président et les certitudes plus traditionnelles, internationalistes de ses principaux conseillers ».
Principaux rédacteurs du NSS : H.R. McMaster et Nadia Schadlow… membres du CFR
Or les principaux auteurs de ce NSS sont H.R McMaster, lieutenant général, et Nadia Schadlow, membre du cabinet du Conseil national de sécurité, officiellement conservateurs mais tous deux… membres du CFR ! « Une véritable cinquième colonne », dénonce William F. Jasper, qui note que Boot hésite encore à affirmer que Donald Trump se soumettra « à la vision internationaliste de ses conseillers ». Faute de quoi les complots visant à le renverser, cités par Roger Stone, pourraient alors être activés.