Un climatologue admet que le changement climatique doit être l’argument n° 1 pour toute publication scientifique

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Un climatologue a admis, sur son blog, avoir exagéré l’impact du réchauffement climatique sur les incendies de forêt pour s’assurer que ses travaux soient publiés dans la prestigieuse revue Nature. De la part d’un scientifique qui a pignon sur rue et qu’on ne peut qualifier de climato-sceptique, l’aveu est doublement intéressant. Il va même plus loin, affirmant qu’il y a une « formule » pour pouvoir publier sur ce sujet : « la suivre apporte la réussite professionnelle, mais cela a un coût pour la société ». Et quel coût que celui de taire des données, pour servir une idéologie… Et quelle vision de l’éthique scientifique, pour tromper de manière si caractérisée… L’obsession mondialiste est superbement démontrée.

Le changement climatique est un prince à servir, non une peine à abolir. Et l’élite met tout en œuvre pour le sauvegarder : on ne change pas comme ça d’un bon outil de contrôle.

 

La condition de la publication

La publication officielle du Dr Patrick Brown, dans la très prestigieuse revue Nature, avait tout pour plaire : il y défendait l’idée que le réchauffement climatique d’origine humaine avait augmenté de 25 % la fréquence moyenne des incendies de forêt quotidiens extrêmes en Californie. Comme le notait The Telegraph, elle a d’ailleurs été consultée plus de 3.000 fois en ligne et citée par 109 médias à travers le monde.

Sauf que.

On la lit différemment après avoir consulté le blog de son auteur principal, maître de conférences à l’Université Johns Hopkins et codirecteur de l’équipe climat et énergie du Breakthrough Institute de Berkeley. Il donne à voir l’envers de la médaille qui n’est pas joli joli : « La première chose que sait un chercheur avisé sur le climat, c’est que son travail doit soutenir le discours dominant. »

A savoir que plus la revue sera établie, renommée, plus il faudra passer sous les fourches caudines de la soumission scandaleuse aux tabous : le réchauffement climatique, en particulier, doit être considéré comme l’unique responsable de la destruction de l’environnement. Il est difficile, voire interdit d’évoquer d’autres facteurs. Ou, si vous le faites, vous courez le risque de ne pas être publié. Or, dans ces secteurs, il faut « publier ou périr » comme Patrick Brown l’écrit sur son blog, et le faire dans les revues les mieux placées.

« Lorsque j’avais tenté de m’écarter de la formule que j’ai décrite ici, mes articles ont été rapidement rejetés d’emblée par les éditeurs de revues de premier plan, sans même avoir été examinés par des pairs », rapporte -t-il. C’est la raison pour laquelle il s’est soumis. Mais, sans renier pour autant entièrement son article de Nature, Patrick Brown a souhaité évoquer, avec une honnêteté scientifique louable, les données édulcorées, voire biffées, qui auraient dû figurer dans son étude, ainsi que la formule qui permet le déroulement du tapis rouge.

 

Des impacts de scénarios hypothétiques et effrayants pour argument

Quatre éléments figurent dans cette formule scientifico-idéologique :

« La première chose à savoir est qu’il suffit généralement de montrer que le changement climatique a un impact sur quelque chose de précieux, et qu’il n’est généralement pas nécessaire de montrer l’influence d’autres facteurs évidemment pertinents. » A savoir, dans ce cas, la prépondérance des incendies d’origine humaine (80 % des incendies de forêt aux Etats-Unis !) ou encore les effets catastrophiques d’une mauvaise gestion forestière. De cela, on ne doit pas parler : ça diluerait trop le message climatiste.

Le deuxième élément de la formule consiste à ignorer ou au moins minimiser les actions pratiques à court terme pouvant annuler l’impact du « changement climatique », comme l’augmentation des rendements agricoles, ou la baisse de la mortalité due aux températures extérieures. « L’étude ou même la mention des succès sont considérés comme sapant la motivation en faveur de la réduction des émissions. »

Le troisième élément consiste « à se concentrer sur des mesures qui ne sont pas nécessairement les plus éclairantes ou les plus pertinentes, mais qui sont plutôt spécifiquement conçues pour générer des chiffres impressionnants. » Ainsi donc, on sacrifie la clarté à l’objectif pour marquer. Le résultat est le même lorsqu’on choisit des périodes moins pertinentes mais qui génèrent les plus grands chiffres pour justifier l’importance de votre recherche.

Enfin, le dernier élément proposé par le climatologue concerne le format clair et concis de la présentation. Peu de place pour le débat contradictoire dans ces articles courts qui font se rehausser un ou deux arguments phares, dans la droite ligne de la doxa officielle.

 

Le changement climatique conditionne les recherches scientifiques

Alors, évidemment, la rédactrice en chef de Nature a contesté ces accusations et a souligné des études récentes qui ne montraient pas de tels prétendus préjugés éditoriaux. « La science ne devrait pas fonctionner grâce aux efforts par lesquels il a publié cet article », a -t-elle déclaré. C’est au moins la seule idée commune avec Patrick Brown…

Sauf que c’est la triste réalité. « Ce type de cadrage, dans lequel l’influence du changement climatique est considérée de manière irréaliste, est la norme pour les documents de recherche de haut niveau », répète le climatologue. Et cette approche « déforme une grande partie de la recherche scientifique sur le climat ».

« La science du climat ne consiste plus à comprendre les complexités du monde mais plutôt à servir de Cassandre, avertissant de toute urgence le public des dangers du changement climatique. » Et les médias servent de caisse de résonance à outrance. L’esprit de recherche objective de la vérité a disparu des radars.

Merci, Dr Patrick Brown.

 

Clémentine Jallais