Scandale à Chicago : un cours d’« éducation sexuelle » pornographique

Chicago Education sexuelle Pornographique
 
Le district d’écoles publiques de Chicago entend enseigner aux enfants de 10 ou 11 ans comment « augmenter le plaisir sexuel » dans le cadre d’un programme d’« éducation sexuelle » pornographique. L’une des écoles, Andrew Jackson Language Academy, a invité les parents à venir voir de quoi il retournait lors d’un « séminaire » qui n’a mobilisé qu’une vingtaine de personnes. Une fausse manipulation a semble-t-il conduit à leur montrer des « matériaux éducatifs » que les responsables auraient sans doute préféré garder hors de la vue du public.
 
Le programme d’éducation sexuelle du district de Chicago commence de bonne heure : dès la maternelle, les élèves sont sensibilités à la « sécurité personnelle », puis arrivent rapidement la reproduction humaine, l’accouchement, la puberté, l’abstinence, les « relations saines ».Vers 9 à 10 ans, les élèves apprennent ce qu’est une maladie sexuellement transmissible et comment éviter le HIV. Au 5e niveau, toujours à l’école élémentaire, vers 10 ou 11 ans, c’est l’heure de se familiariser avec la contraception, d’apprendre où l’obtenir, de voir comment on se sert d’un préservatif.
 

Quand Chicago « éduque » à la sodomie

 
Mais ce n’est même pas cela qui a le plus choqué les parents et représentants du conseil d’administration de l’école. Angela Bryant, qui fait partie de ce dernier, s’est dite « offensée » et « horrifiée » par les leçons proposées au 5e niveau, à la fois par le contenu et par le ton. On y apprend par exemple – schémas à l’appui – à se servir de préservatifs féminins pour les « rapports anaux », étant précisé sur le ton de la plaisanterie que leur taille permet de ne pas interrompre le rapport après le « pop »…
 
Des parents indignés ont pris des photos des immondes présentations qu’ils pouvaient consulter dans des classeurs. Un ensemble indiscutablement pornographique. Et ils sont nombreux à avoir entrepris le représentant du district des écoles publiques de Chicago (CPS) présent à la réunion pour lui demander pourquoi on y parle de ces sujets avec des enfants de dix ans.
 
Devant le tollé qui a suivi – des parents ont alerté les médias – un porte-parole de CPS a expliqué que les documents « ne font pas et n’ont jamais fait partie du programme d’éducation sexuelle » : « Ils ont été téléchargés par erreur et figuraient dans la présentation destinée aux parents, et nous sommes d’accord avec ces derniers pour dire qu’ils ne conviennent pas pour des élèves d’écoles élémentaires. »
 

Education sexuelle pornographique : à qui cela s’adresse-t-il ?

 
Voire. LifeSiteNews signale que les mêmes documents figuraient sur le site d’une autre école élémentaire du district (on y lit désormais que les leçons proposées aux différents niveaux ont été enlevés du site jusqu’à nouvel ordre). Une enseignante restée anonyme a affirmé à DNAinfo que ce sont précisément ces textes et images qui ont été utilisés l’an dernier dans une autre école de Chicago, à la colère des parents.
 
Le programme ne se contente pas de rendre accessibles ces documents controversés. L’une de ses séquences vise à promouvoir l’activité homosexuelle ; une autre enseigne aux enfants que dès l’âge de 12 ans, ils n’ont plus besoin du consentement de leurs parents pour obtenir des contraceptifs ou de se faire tester pour les MST, signalant que le Planning familial est un bon endroit pour recevoir des « soins reproductifs » discrets.
 
Mais c’est comme la théorie du genre en France, ça n’existe pas, cela a été « téléchargé par erreur » et disparaît, comme les vampires, quand les parents font la lumière : toujours la même stratégie, qui demande une vigilance de tous les instants.