Le Chiffre : 1/3 de 44

Chiffre 1/3 de 44
 

C’est la proportion des enfants soumis à une étude fondatrice, menée par l’University College London Hospitals (UCLH) en 2011 sur les effets des hormones bloquant la puberté, dont la santé mentale a été « sensiblement détériorée » par ces médicaments, selon une interprétation mise à jour de l’étude. L’étude de 2011, menée conjointement par l’UCLH et le service du développement de l’identité de genre de Tavistock (la seule clinique spécialisée dans l’identité de genre des enfants au Royaume-Uni) a initié ce qu’il est convenu d’appeler depuis les études sur l’intervention hâtive. Elle portait sur 44 individus âgés de 12 à 15 ans frappés de dysphorie de genre et prenant des bloqueurs de puberté : elle avait conclu à l’époque que le médicament ne provoquait aucun « changement dans le fonctionnement psychologique ». L’analyse nouvelle des données menée sous la direction de Susan MacPherson et David Freedman, spécialistes anglais renommés, montre les résultats suivants : 37 % des cas n’ont pas eu de changement, 34 % une détérioration, 29 % une amélioration. Les conclusions de 2011 étaient donc fausses. Le docteur Hliary Cass, a publié pour la NHS anglaise un rapport sur le genre et les enfants où il confirme le « manque d’éléments probants documentés » sur les bloqueurs de puberté. Autrement dit, depuis plus de dix ans, sur les conclusions erronées d’une étude d’ailleurs très limitée, on prescrit des traitements lourds aux adolescents et enfants dont l’effet peut être, et est en effet, déplorable sur leur santé mentale. On ajoutera d’une manière générale que prétendre fonder une politique de santé publique sur l’étude de 44 cas est au mieux une mauvaise plaisanterie, et plus probablement une dangereuse folie que seule l’obsession idéologique peut expliquer.