Selon une psychiatre US, une révolution du genre est en cours grâce aux « enfants minotaures »

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La caractéristique des idéologues est de suivre leur logique jusqu’au bout, jusqu’à la folie. Diane Ehrensaft est psychiatre et dirige le service de santé mentale pour enfants et adolescents à l’hôpital Benioff de l’université de Californie à San Francisco, grand établissement fort réputé. Selon elle, « nous sommes au milieu d’une révolution du genre et ce sont les enfants qui la mènent ». Ils ouvrent la voie vers de nouvelles formes de genre, des « hybrides de genre », des « minotaures de genre », enfants qui s’identifient moitié garçon moitié fille. Et pour elle, « c’est une chose merveilleuse à voir ».

 

Une spécialité médicale conçue pour faire la révolution de genre

Auteur d’un livre classique pour les LGBTQ, Gender Born, Gender Made (« genre » de naissance, « genre » de choix), Diane Ehrensaft est une militante. Elle s’est spécialisée dans la psychothérapie des enfants, le soutien aux parents et aux enfants dans les familles produites par toute méthode de fécondation assistée, et dans le « gender affirmative care » aux transgenres et à toutes les personnes dont l’identité sexuelle ne correspond pas nécessairement, ou pas toujours, au sexe qui leur a été attribué à la naissance. L’OMS englobe dans le « gender affirmative care » toutes les interventions sociales, psychologiques, comportementales et médicales conçues pour soutenir et affirmer l’identité de genre d’un individu quand elle entre en conflit avec son sexe de naissance. C’est donc une « spécialité » médicale qui a pour objet explicite de faire la révolution de genre et d’aider le « patient » à nier sa réalité biologique.

 

Enfants hybrides, Prius ou minotaures

Dans un texte intitulé « Enfants créatifs créateurs de genre au 21ème siècle », Diane Ehrensaft raconte son expérience des « enfants créatifs » en matière de genre, comme ce garçon de six ans qui est entré dans son bureau en disant « Je suis un Prius (comme Toyota), un hybride, garçon par devant, fille par derrière », ou sa conversation avec un autre enfant de sept ans qui lui a prouvé que les « gender minotaurs » existent. Mais elle cite d’autres formes d’identité de genre chez ses patients enfants, « genre selon saison », ou « genre selon le lieu ». Le tout avec le plus grand sérieux. On est prié d’accepter cette « science » comme du bon pain. Mme Ehrensaft croit aussi que « la révolution transgenre est la suite du mouvement féministe des années soixante ». Et là, elle profère une vérité historique : on décide de son genre aujourd’hui comme Beauvoir ou Butler décidaient de ce qu’elles voulaient nommer femme alors. La révolution arc-en-ciel, en matière de genre, comme de race ou de climat, est une négation de la réalité au profit du ressenti, une gigantesque subversion de la vie dans son ensemble par un existentialisme appliqué à tout.

 

Pauline Mille