Augusto Pinochet est mort, mais les enfants chiliens subissent toujours la dictature de leurs proches, famille, école ou autres institutions puisque, d’après les statistiques de l’UNICEF, 51 % souffriraient de maltraitance physique, plus de 20 % de maltraitance sociologique, seuls 29 % de privilégiés déclarant « ne pas souffrir ». Des chiffres qui doivent donner des cauchemars à la présidente de gauche humaniste Michelle Bachelet, d’autant que la moitié des violences physiques subies par les enfants sont décrites comme « graves ». Reste à savoir bien sûr ce que valent les données de l’UNICEF, qui est une vaste officine de désinformation.