Le chiffre : 1200

le chiffre 1200
 

Ce serait, selon la propagande terrifiante de l’Empire écologique, le nombre de « décès prématurés » causés par « la pollution de l’air » chez les « enfants et adolescents » (moins de 18 ans) dans les pays membres de l’agence européenne de l’environnement (AEE, UE, Norvège, Turquie, Islande et Liechtenstein). En outre, cette pollution augmenterait « significativement le risque de maladie plus tard au cours de leur vie ». C’est ce qu’affirme un rapport de l’AEE, sans que la presse qui le relaie ne précise comment cela est mesuré. En tout, selon un rapport précédent, le nombre de décès prématurés s’élèverait à 238.000. Et d’après l’OMS il atteint sept millions par an dans le monde, soit à peu près autant que le tabagisme ou la mauvaise alimentation. Toujours sans que les mesures ni les calculs ne soient précisés. Il doit nous suffire de savoir que « malgré des progrès au cours des années passées, le niveau de plusieurs des principaux polluants de l’air persiste à rester au-dessus des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé ». La réalité de la menace n’a pas à être établie, elle n’est pas discutable : nous devons avoir peur, nous sentir coupables, nous apitoyer d’apprendre que les plus petits sont touchés, être un peu rassurés parce que ça va mieux, et nous prendre en main pour améliorer les choses.