L’estimation du nombre d’immigrés que l’Allemagne accueillera en cette seule année 2015 vient de passer à 1,5 million, selon les prévisions officielles publiées par le gouvernement fédéral. C’est d’autant plus remarquable qu’en juin, l’estimation était cinq fois moindre : en juin, elle s’arrêtait à 300.000 nouvelles arrivées pour l’année. Un petit mois plus tard, elle était révisée à la hausse : on parlait de 450.000 nouvelles arrivées. En août, on doublait l’estimation, en prévoyant désormais un chiffre total de 800.000 pour l’année 2015. En ce début d’octobre, on vient donc de passer à un total de 1,5 million de clandestins pour l’année. Une progression quasi géométrique.
En seulement cinq mois, la prévision du nombre de nouveaux « demandeurs d’asile » a donc été multipliée par cinq, alors que l’Allemagne n’en accueillait jusqu’alors « que » 200.000 par an. Cette constante augmentation et le refus d’Angela Merkel de clore les frontières du pays se traduit par une hostilité croissante à son égard. L’Allemagne apparaît sous sa conduite comme refusant de contrôler les entrées.
C’est un document « confidentiel » qui fait état de ces prévisions explosives. Obtenu par le journal allemand Bild, il rapporte également les inquiétudes des autorités allemandes qui se demandent comment subvenir aux besoins engendrés par ces nouvelles arrivées massives, notamment sur le plan sanitaire.
Les prévisions des autorités tablent sur l’arrivée 1,5 million de clandestins en Allemagne en 2015
« Les pressions migratoires vont augmenter. Nous nous attendons désormais à 7 ou 10.000 entrées illégales par jour pendant le quatrième trimestre », s’inquiètent notamment les auteurs du rapport. « Le nombre considérable de chercheurs d’asile risque de devenir un grave problème pour les Etats et les municipalités », poursuivent-ils.
Il suffit de faire les comptes : à raison de quelque 8.500 entrées en moyenne par jour pendant les 92 jours que compte le 4e trimestre, on arrive à 782.000 nouvelles entrées. Cela voudrait dire que plus de 700.000 « demandeurs d’asile » ont déjà été accueillis au cours des neuf premiers mois de l’année.
A ceux-là il faut ajouter ceux qui bénéficieront du regroupement familial : les actuels « réfugiés » ne tarderont pas à faire venir leurs familles en Allemagne. Etant donnée la démographie orientale, cela signifie que chaque homme pourrait finalement faire venir 4 à 8 personnes de sa famille dans les mois à venir.
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a récemment déclaré que l’Europe devait restreindre le nombre de personnes qu’elle accueille. Un appel lancé par de nombreuses autres personnalités politiques allemandes – et qu’Angela Merkel refuse d’entendre.
Un commissaire de police dénonce l’échec du multiculturalisme et ses dangers pour l’Allemagne
Outre les problèmes matériels que pose cet afflux massif, il faut tenir compte des difficultés « culturelles », puisque la majorité des « réfugiés » sont musulmans.
Le commissaire de police allemand Tania Kambouri n’a pas craint de mettre ouvertement en garde contre une population que l’Allemagne est incapable d’intégrer. Elle dénonce le comportement d’immigrants majoritairement musulmans qui refusent de se plier aux règles des pays d’accueil : « Nous avons une augmentation du nombre d’immigrants en Allemagne, et beaucoup ne respectent ni les femmes ni l’Etat. Ils vivent dans des sociétés parallèles dans lesquelles des règles différentes des nôtres s’appliquent », a-t-elle notamment déclaré.
C’est dans un livre que cette femme couche sa critique du multiculturalisme, après avoir fait le constat concret d’un échec cuisant.
La progression géométrique de l’arrivée de clandestins ignorée par les « suiveurs romantiques »
« Ce n’est pas une condamnation en bloc, et je n’ai certainement pas de préjugés en fonction de la race, de l’origine ou de la foi, mais c’est un simple fait que certaines populations sont surreprésentées pour ce qui est de certaines caractéristiques comportementales ou dans le domaine du crime », écrit-elle.
Kambouri note chez ces groupes un refus de respecter la loi fondamentale et les droits de l’homme et une tendance à créer des « structures autonomes parallèles ». Une situation encouragée par une justice laxiste et, si on veut bien appeler les choses par leur nom, par le marxisme culturel. « Rien n’a changé », critique-t-elle, accusant ceux qui s’inquiètent avant tout de « l’islamophobie et la xénophobie » : ces « suiveurs romantiques incapables de critiquer le multiculturalisme ».
Son constat est clair : « Les influences culturelles, les croyances religieuses, les traditions héritées sont parfois simplement incompatibles. Ce n’est pas du populisme d’extrême droite, c’est du bon sens ».