Le changement de climat devient un objet de foi dans le monde, particulièrement pour deux pontifes religieux qui se mêlent de politique, le Dalai Lama et le pape. Pour avoir péché contre l’accord de Paris sur le climat, et contre la politique d’immigration massive, Donald Trump se trouve excommunié de la communauté des croyants.
Les grands chefs religieux se sentent de plus en plus investis d’une mission temporelle, qui est de justifier et d’appuyer de leur autorité morale la politique mondialiste – donc de prendre position, urbi et orbi, et à tout bout de champ, sur toutes sortes de questions qui ne touchent pas à la foi. Par exemple le changement de climat et l’immigration. Le pape François s’est ainsi fendu d’une encyclique sur le changement de climat en particulier et l’environnement en général.
Le pape infaillible en matière d’immigration et de climat ?
Ce faisant il invite l’observateur à se poser deux questions aussi graves l’une que l’autre. La première a été relevée par l’ancien conseiller de Trump Steve Bannon, catholique pratiquant mais soucieux de ne pas mélanger les torchons et les serviettes : tout en manifestant un « respect total » pour le pape et les évêques lorsqu’ils traitent de la doctrine catholique, le fidèle, qui est aussi un citoyen, est-il tenu à prendre pour parole d’évangile ce qu’ils disent en matière politique ? Sa réponse est non. Les considérations du pape sur les ponts et les murs, et la qualité supposée de mauvais chrétien de Donald Trump, ne ressortissent pas à la doctrine chrétienne mais sont la simple opinion d’un militant gauchiste, tiers-mondiste et immigrationniste.
La deuxième question est encore plus grave : est-ce que l’investissement de l’Église catholique dans l’écologisme ne serait pas une profonde erreur religieuse, comme la recherche d’une religion de substitution ? L’analyse faite par reinformation.tv avive hélas cette crainte : en dehors de ses erreurs de fait, Laudato Si semble en effet frappée d’une grave tendance vers une spiritualité panthéiste. Si quelqu’un mériterait d’être excommunié, ce n’est pas Trump !
Le pape condamne Trump au nom d’une prétendue science
A ce reproche, le pape répond par des propos où il mêle fonte de la banquise de l’arctique et responsabilité de Trump devant l’histoire. Interrogé par les journalistes dans l’avion qui le ramenait de Colombie à Rome sur la responsabilité des dirigeants qui refusent de mener une politique propre à réduire les émissions de gaz à effet de serre en rappelant que le changement de climat, dans la mesure où il est observable, n’est pas d’origine humaine, François a répondu « Quiconque nie cela devrait aller voir les scientifiques et leur demander. Ils parlent très clairement. Les scientifiques sont précis. Le changement de climat, vous en voyez les effets et les scientifiques disent clairement quel est la voie à suivre. C’est de la responsabilité de tous (…) ». Ici, non seulement le pape sort de son domaine de compétence mais il ment sciemment et trompe son lecteur : il n’y a nul consensus scientifique sur le changement de climat, son ampleur, sa chronologie, son origine.
Trump excommunié aussi par le Dalai Lama
Le Dalai Lama, visitant à Londonderry, en Irlande du Nord, une ONG caritative s’occupant d’enfants dans les pays en guerre, a tenu des propos analogues. Il y condamnait bille en tête Donald Trump et sa prétendue indifférence à l’environnement, opinion généralement répandue par les médias depuis que le président américain s’est retiré de l’accord de Paris sur le climat. L’idole des bouddhistes tibétains a déclaré : « Sa façon de considérer l’écologie … il ne la juge pas importante, et je suis en désaccord là-dessus avec lui ». Et d’ajouter : « Maintenant je crois que l’Amérique est en train de découvrir dans sa chair l’importance de l’écologie … sur la côte est des inondations, sur la côte ouest des incendies de forêt. La nation la plus industrialisée, celle qui dirige le monde libre devrait avoir plus de respect pour l’environnement ». Le Dalai Lama est préoccupé par la fonte des neiges du Tibet et s’est dit « tout à fait triste » du retrait de Donald Trump de l’accord de Paris.
L’immigration et le climat au service de la maçonnerie ?
On pourrait tenir les propos du pape et du Dalai Lama pour d’aimables banalités de vieux pontifes démagogues soucieux de garder une clientèle, mais c’est hélas plus grave que cela. C’est d’abord la soumission à la sagesse du monde, c’est-à-dire au panthéisme païen de la maçonnerie. C’est assez normal de la part du bouddhiste, complètement scandaleux de la part du catholique. On est en droit de se demander si le pape ne trahit pas le troupeau de ses ouailles de la même manière que les élites politiciennes trahissent les peuples dont elles ont la charge, et au profit des mêmes intérêts, des mêmes sociétés de pensée, du même projet. Cela expliquerait un fait troublant, la cessation des attaques séculaires et mêmes millénaires menées contre l’Église par ses ennemis, notamment depuis plus de deux siècles en France par la république maçonne. Ainsi le système ménagerait-il l’Église, il la promouvrait même parfois, pour qu’elle lui serve de supplétive dans l’établissement du Nouvel Ordre Mondial.