On ignore si cela va dépêtrer le président américain du scandale Epstein, mais c’est maintenant certain : ce qu’on soupçonnait, c’est-à-dire une manigance de la candidate Hillary Clinton à la présidentielle de 2016 pour couler son concurrent républicain Trump, a bien eu lieu : elle a validé le plan de sa conseillère Julianne Smith visant à « salir Donald Trump en amplifiant le scandale lié à l’intrusion des services spéciaux russes dans le processus pré-électoral au profit du candidat républicain ». Cette campagne à partir d’une supputation que n’établissait aucune « preuve directe » était explicitement conçue pour « détourner l’attention de (la) propre adresse e-mail manquante » (celle d’Hillary Clinton dans le scandale des e-mails du Secrétariat d’Etat). Ces informations proviennent de deux notes obtenues par l’administration Obama à l’approche de la campagne Clinton-Trump et qui font état de « conversations confidentielles » entre des membres du Comité national démocrate et l’Open Society Foundation de George Soros. Hillary Clinton aurait même pensé discréditer Trump avec un montage des services spéciaux américains sur ses prétendues relations avec la « mafia russe ». Contactés par le New York Post qui a publié l’information, ni l’Open Society ni Hillary Clinton n’ont pour l’instant fait de commentaire.