C’est ce qu’a proclamé Geng Shuang, vice-représentant permanent de la Chine aux Nations unies lors d’un débat, mardi, devant la Commission spéciale sur la politique et la décolonisation de l’ONU. Le colonialisme a laissé « une cicatrice durable dans le développement de l’humanité », a-t-il ajouté : « A cette époque-là, quelques pays occidentaux ont encouragé l’esclavage à l’étranger et se sont engagés dans la traite des esclaves pour leurs propres intérêts égoïstes, accumulant richesses et bonheur aux dépens d’innombrables vies et de tragédies humaines indicibles. Aujourd’hui encore, l’héritage du colonialisme perdure, les idéologies colonialistes persistent et le monde dans lequel nous vivons n’est pas encore totalement sorti de l’ombre du colonialisme. » « La Chine exhorte les pays qui ont mis en œuvre le système colonial ou qui en ont bénéficié à faire preuve de volonté politique, à assumer leurs responsabilités historiques, à compenser les conséquences de la colonisation et à cesser de poursuivre la pensée coloniale dans les relations internationales, de manipuler la politique de puissance et de nuire aux intérêts d’autres pays », a proclamé le représentant de la Chine communiste. Sic, sic et re-sic… Silence radio sur les centaines de millions de victimes du communisme intrinsèquement pervers, auquel la Chine continue d’adhérer, sur les camps de travail en Chine et sur le néo-colonialisme chinois dans le « Sud global ».